KINKALA, 10 MAI (ACI) – Le projet de Création des activités économiques inclusives et de résilientes au changement climatique (proClimat), a proposé le 8 mai dernier à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, une approche sur les crises de sécurité alimentaire et nutritionnelle, afin de renforcer la résilience des communautés au changement climatique.
S’exprimant au cours d’un atelier de consolidation du plan national de préparation de réponses aux crises de sécurité alimentaire, le responsable bureau satellite et paysager et sous coordonnateur du projet proClimat, M. Alexis Loko, a souligné l’importance de cet atelier qui, est une réponse aux besoins de développement économique et de protection du capital naturel.
Il a indiqué que cet atelier constitue une étape cruciale pour construire avec toutes les parties prenantes, un plan stratégique et opérationnel répondant aux exigences du pays. Pendant trois journées, cet atelier va permettre d’analyser les données, les structures des dispositifs efficaces, planifier les réponses aux différentes crises tout en définissant le mécanisme de suivi durable.
De son côté, le spécialiste en sécurité alimentaire au projet proClimat, M. Crédo Ngouissani, a rappelé que ces différentes rencontres avec les spécialistes, permettront de recueillir les impressions des uns et des autres, en vue de finaliser le plan de préparation des crises de sécurité alimentaire.

Ce plan, a-t-il précisé, vise à doter le Congo des outils nécessaires pour se préparer techniquement et financièrement, afin de mieux anticiper sur les crises liées à la sécurité alimentaire. La sécurité alimentaire repose sur quatre piliers, notamment la disponibilité, la stabilité, la pérennité et la quantité de l’aliment mis à la disposition des populations cibles.
Le plan national de préparation de réponses aux crises de sécurité alimentaire a pour objectifs, de renforcer la résiliente alimentaire, d’assurer la durabilité des systèmes alimentaires, de coordonner les efforts et de mobiliser les ressources, en définissant clairement les besoins et les priorités.
Le Congo a bénéficié d’un financement à hauteur de 132 millions de dollars américains, octroyé par la Banque mondiale et le partenariat Progreen dans le cadre du projet proClimat, a-t-on appris. (ACI/Jean Marie Banzouzi)