BRAZZAVILLE, 25 OCT (ACI) – Le climat des affaires est attractif au Congo, a clamé le Président de la République, M. Denis Sassou-N’Guesso, le 24 octobre, à la tribune du Sommet Russie-Afrique, à Sotchi.
A cette occasion, le Chef de l’Etat congolais a exprimé ses attentes par rapport à ce premier rendez-vous qui a mis ensemble russes et africains pour parler du développement et de la sécurité.
Les opportunités d’affaires sont nombreuses au Congo. Le gouvernement congolais a fait de l’amélioration du climat des affaires l’une de ses priorités majeures, a rassuré le Chef de l’Etat qui a évoqué «les avantages fiscalo-douaniers attractifs» comme l’un des atouts. La mise en place de quatre zones économiques spéciales pour la diversification de l’économie nationale, a constitué un autre avantage énuméré par M. Sassou-N’Guesso.
Des réformes ont été engagées avec la création du comité interministériel pour l’amélioration du climat des affaires par décret n° 2017-42 du 28 mars 2017. Ce comité a pour mission de prendre les mesures nécessaires pour améliorer le Doing Business et, en règle générale, d’améliorer le climat des affaires.
Devant les pairs africains et les dirigeants russes, le chef de l’Etat congolais a rappelé la nécessité de garantir la paix, non seulement dans son pays, mais aussi sur tout le continent. Au Congo, disait-il aux hommes d’affaires belges venus en mission économique au Congo, «nous avons tout mis en œuvre pour créer les conditions de paix, de stabilité et de sécurité (…) parce que nous croyons que s’il n’y a pas la paix, la stabilité et la sécurité pour tous, il n’est pas possible d’investir et d’aller au développement».
C’est donc une constance pour le Chef de l’Etat congolais quand il évoque de nouveau à Sotchi les questions de paix et de stabilité qui sont des facteurs de l’amélioration du climat des affaires.
Dans un pays où la diversification de l’économie rime avec diversification des partenaires, il n’est pas envisageable de créer des monopoles dans le choix des partenaires au développement, d’autant plus que le sous-sol congolais regorge de polymétaux, du phosphate, de la potasse, du pétrole et du gaz. (PP/ACI)