BRAZZAVILLE, 17 OCT (ACI)- Le Venezuela possède les plus grandes réserves de pétrole au monde, avec 303.806 milliards de barils, soit 19 % des réserves mondiales prouvées de pétrole brut, a déclaré le 14 octobre à Brazzaville l’ambassadrice du Venezuela au Congo, Mme Laura Evangelia Suarez.
Au cours d’une conférence de presse, la diplomate vénézuélienne a souligné que les richesses pétrolières et gazières sont destinées au développement du pays, au bien-être social de la population et à la stabilité internationale.
Pour elle, le Venezuela se classe au quatrième rang en terme de réserves de gaz, avec 195.240 milliards de pieds cubes. Il possède les deuxièmes plus grandes réserves d’or au monde, totalisant plus de 2.236 tonnes.
De même, son sous-sol regorge un énorme potentiel d’énergie renouvelable, en plus de gisements de fer, de bauxite, de charbon, de diamants et de minéraux stratégiques tels que la cassitérite, le nickel, le titane, le coltan et les terres rares.
« Avec l’avènement de la Révolution Bolivarienne, le Président Hugo Chávez a mis en œuvre une politique pétrolière souveraine et a stoppé le processus de privatisation », a indiqué Mme Evangelia Suarez. Elle a rappelé que le Venezuela a enregistré 17 trimestres consécutifs de croissance économique, surmontant par ses propres forces les graves conséquences du blocus et des sanctions.
Cependant, la diplomate a déploré toutes les sortes de stratégies, mises en place depuis plus de deux décennies, en vue de s’emparer des ressources du pays, notamment des sabotages pétroliers, la saisie de Citgo – filiale de Pdvsa et de Monómeros et une guerre économique imposée depuis 2015.
« L’Opep estime que la demande mondiale de pétrole augmentera de 23 % d’ici 2050, un facteur clé du siège de notre pays », a-t-elle révélé.
Parlant du trafic de la drogue, Mme Evangelia Suarez a soutenu que le Venezuela est un exemple mondial en matière de lutte contre la drogue.
A cet effet, les rapports de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (Onudc) pour la période 1999-2025 certifient que le Venezuela est exempt de plantations illicites et n’est pas un acteur important de la production ou du trafic de stupéfiants.
Le Rapport mondial sur les drogues 2025 de l’Onudc indique également que 87 % du trafic de cocaïne en provenance d’Amérique du Sud traverse l’océan Pacifique, 8 % quitte la région de la Guajira en Colombie et seulement 5 % tente de transiter par le territoire vénézuélien, où plus de 70 % de cette quantité minime de cocaïne est saisie. (ACI

