Afrique Centrale/Recherche Scientifique : Mise en œuvre de projets de recherche innovants dans la sous-région

Brazzaville, 26 Nov (ACI) – La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Mme Delphine Edith Emmanuel, a échangé, le 22 novembre à Brazzaville, avec la Secrétaire exécutive de l’Organisation de coordination pour la lutte contre les endémies en Afrique centrale (Oceac), le Dr Khadidja Guirsimi Youssouf, sur la mise en œuvre de projets de recherche innovants dans la sous-région.

À l’issue de leur rencontre, le Dr Guirsimi Youssouf, accompagnée de son équipe, a présenté le projet Ecordon, l’un des projets phares à venir dans le cadre de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac). Elle a souligné l’engagement du Congo et d’autres pays de la région dans ce projet.

Ce programme,  que l’Oceac soutien, vise à promouvoir la recherche appliquée et participative pour améliorer les politiques de santé publique. Ces priorités sont désormais soumises à des appels à propositions, permettant aux pays de la Cemac de se positionner activement pour obtenir des financements et des soutiens techniques.

« Les appels à propositions seront prêts d’ici la fin de cette année. Ensuite, le Congo doit participer activement pour décrocher le maximum de projets », a déclaré le Dr Guirsimi Youssouf.

Le projet Ecordon implique six pays de la région,  il met un accent particulier sur le transfert de compétences locales, permettant ainsi aux pays de renforcer leur indépendance en matière de recherche scientifique.

Les deux parties ont, également, abordé des projets de santé, en particulier la lutte contre les maladies tropicales négligées, en soulignant l’importance de la recherche scientifique et de l’innovation. Une quinzaine de priorités dans ce domaine a été identifiée lors d’une réunion à Douala, au Cameroun.

À cet égard, la Secrétaire exécutive de l’Oceac a exprimé l’espoir que, dans un avenir proche, les pays de la Cemac seront capables de mener leurs propres recherches, tout en bénéficiant de l’accompagnement nécessaire pour combler les lacunes identifiées dans le secteur scientifique et technologique.

« Dans le futur, j’espère que tous les pays seront capables de mener leurs recherches de manière autonome, c’est-à-dire grâce au transfert de compétences locales. Nous intervenons pour combler les lacunes, mais nous ne remplaçons pas les pays », a-t-elle précisé. Il a souligné que l’objectif est de garantir les savoir-faire et les solutions innovantes restent ancrées localement, contribuant ainsi à une autonomie durable pour la région.

La volonté des ministres de la santé du Cameroun, du Congo, du Gabon, de la République centrafricaine et du Tchad a créée l’Oceac en 1963. Elle est chargée de coordonner les programmes d’action visant à contrôler ou éradiquer, certaines maladies, de mener des recherches dans ce domaine, et de susciter l’intérêt ou l’appui des grandes organisations nationales et internationales. (ACI/Berninie Dédé Massamba)

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