BRAZZAVILLE, 28 SEPT (ACI) – Le promoteur culturel panafricain M. Ed Chevry Diazz, organise, du 26 au 28 septembre à Brazzaville, les activités relatives au lancement du festival des arts, de la spiritualité et des cultures des peuples afro dénommée « Tamasha la Kamite », en vue de valoriser la culture négro-africaine et de contribuer au développement du continent.
Ce festival dont la première édition aura lieu l’année prochaine, vise à célébrer la richesse et la diversité de la culture négro-africaine, considérée comme l’un des piliers du développement, à en croire M. Diazz. « Sans culture il ne peut y avoir le développement. Même si elle est considérée comme une dernière roue, la culture est une richesse tout comme les ressources naturelles », a-t-il dit.
Plusieurs activités sont prévues au cours de cette première édition. Il s’agit des jeux, des arts martiaux typiquement africains, des rencontres littéraires, des conférences-débats, et du spectacle.
« L’objectif, est de contribuer à la prise de conscience, de montrer au monde que la culture est une force. Le combat que nous menons c’est cette identité africaine pour que demain dans les programmes scolaires, qu’on ait aussi notre version de l’histoire pour expliquer comment les grandes figures panafricaines ont marqué l’histoire. Notre posture n’est pas contre les blancs, mais une posture pour le continent africain, pour le peuple noir », a-t-il expliqué, avant d’ajouter que le panafricanisme n’est pas une arme de guerre, mais un outil au service de la culture.
Ce festival donne la possibilité d’élargir et d’enrichir la compréhension de l’identité des africains.
Pour le Docteur Julien Makaya Ndzoundou, écrivain et partisan du dialogue des cultures, « l’africain a été victime de l’esclavage et de la colonisation, et subit le lavage de cerveau. Il faudrait que l’Afrique qui se réveille pense à son authenticité. Si nous ne nous réconcilions pas avec nos traditions, on aura des hommes qui seront noirs de peau, et qui n’aurons en réalité rien de l’identité africaine ». (ACI/Espérance Oko)
