BRAZZAVILLE, 18 JUIL (XINHUA/ACI) – Les dirigeants africains ont appelé, le 16 juillet à Nairobi au Kenyan, lors de la session d’ouverture du Sommet de coordination de mi-année de l’Union africaine (Ua), à des réformes du système financier international.
Au cours de ce Sommet, les parties prenantes ont discuté de l’intégration économique du continent et appelé à des reformes de la Banque mondiale (Bm) et du Fonds monétaire international (Fmi).
Selon le Président kényan, M. William Ruto, le continent africain était soumis à un système d’endettement mondial injuste, obligeant les pays à payer au moins huit fois plus que leurs homologues plus riches, en raison de leurs risques perçus. «Nous ne demandons pas la charité. Nous devons avoir l’égalité dans le système international», a-t-il dit.
Pour sa part, la vice-secrétaire générale de l’Organisation des Nations unies (Onu), Mme Amina Mohammed, a fait constater qu’alors que le monde continu à faire face à des crises sans précédent dues aux impacts sociaux et économiques de la pandémie de Covid-19, le continent africain est celui qui a le plus souffert.
Selon elle, les engagements non tenus de la communauté internationale en matière de financement de l’action climatique et les réponses humanitaires inadéquates ont encore aggravé les obstacles aux efforts déployés par l’Afrique et ses dirigeants pour mettre en œuvre l’Agenda 2063.
La diplomate onusienne a en outre souligné que l’Onu s’est jointe à l’appel des dirigeants africains au sujet de l’allocation de ressources supplémentaires à leurs économies par le biais du Fmi, qui a été au centre des critiques de plusieurs dirigeants africains. (XINHUA/ACI)
