BRAZZAVILLE, 29 MARS ((ACI) – Les experts réunis lors de l’atelier sur le soutien institutionnel aux paiements numériques et aux politiques de e-commerce pour le commerce transfrontalier (Idect), ont identifiés, le 28 mars à Brazzaville, les opportunités et les besoins des parties prenantes en matière d’infrastructures et de capacités.
Lors de cet atelier, ils ont examiné également l’état actuel des infrastructures et des politiques du commerce numérique transfrontalier, en les alignant avec les stratégies nationales et les objectifs régionaux de l’Idect.
A cet effet, le représentant de Smart Africa, M. Olivier Twagirayezu a souligné qu’une étude continentale est en cours pour identifier les disparités entre les pays avancés et les pays moins avancés, afin de guider ces derniers dans le développement efficace de leurs Paiements Mobiles (PMA) et du e-commerce, conformément à la mission de Smart Africa celui de créer un marché numérique unique.
A ce sujet, le représentant de Smart Africa a signifié que le Congo a été sélectionné parmi les pays d’Afrique centrale pour ses avancées dans l’écosystème des paiements numériques. Poursuivant son propos, il a fait savoir que des visites vont se poursuivre dans les prochains mois dans les dix pays choisis, et les conclusions de ces études vont aider à élaborer des stratégies pour renforcer l’écosystème des PMA et à informer d’autres pays souhaitant suivre cette voie.
Clôturons les travaux, le ministre en charge du numérique, M. Léon Juste Ibombo a précisé que cet engagement commun va permettre d’éclairer et de façonner l’avenir numérique du continent, pour que cette économie numérique devienne un moteur essentiel de la croissance.
L’initiative de soutien institutionnel aux paiements numériques et aux politiques de e-commerce pour le commerce transfrontalier (Idect) vise à aider les gouvernements et institutions à développer des solutions de paiements numériques robustes et interopérables, tout en adaptant des politiques de e-commerce favorables.
Le projet Idect est organisé en partenariat avec Smart Africa à travers l’Alliance de confiance Matafrica/SATA, avec un financement de la Banque africaine de développement (Bad). (ACI/Nadège Makoubama)
