BRAZZAVILLE, 25 AVRIL (ACI) – Les acteurs du secteur numérique de l’Afrique centrale ont recommandé, le 24 avril à Brazzaville, la nécessité d’encourager la baisse des coûts d’accès à internet, afin de permettre aux populations respectives de mieux vivre le numérique.
Ils ont fait ces recommandations lors de la deuxième édition de la conférence des agences du numérique de l’Afrique centrale. Cette édition a été placée sous le thème « les défis de la transformation numérique pour garantir la performance des services publics ».
Aussi, il s’agira de créer une dynamique de mutualisation des efforts pour garantir l’avènement de la conférence des agences et entités publiques de développement du numérique, de mettre en place un réseau « one network », de diligenter la transposition des textes communautaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) portant sur les lois types relatives aux télécommunications et le cadre de référence d’interconnexion transfrontalière des Etats membres de la Ceeac adoptés en 2016.
Lors de cette conférence, les acteurs du numérique se sont convenus d’élaborer un accord de principe visant à baliser le chemin vers la création de la conférence des agences et entités de développement du numérique.
A ce sujet, ils ont mis en place deux groupes de travail, à savoir un groupe de travail composé de juristes de chaque agence ou entité publique présente qui aura la charge d’analyser les questions relatives au statut juridique, à l’acte de création, au cadre organisationnel et fonctionnel, à la validité politique et aux aspects financiers de l’organisation.
Un autre groupe de travail d’experts techniques des différentes agences et entités publiques aura la mission d’identifier les axes prioritaires en vue de l’élaboration des projets communs ainsi que la feuille de route de la Conférence des agences du développement numérique de l’Afrique centrale (Cadnac).
A cette occasion, les acteurs du numérique ont pris l’engagement à travailler de concert sur la concrétisation et la mise en place de la Cadnac dans le but d’œuvrer de manière agile et pragmatique à la création de synergies et de mutualisation multiforme entre les pays d’Afrique centrale, afin de les aider à relever plus efficacement les défis de leurs transformations numériques respectives.
Par ailleurs, les acteurs ont souligné la nécessité de réfléchir à la viabilité financière de la conférence des agences, afin qu’elle ne soit pas vouée à mourir tout de suite et mettre en place un mouvement associatif libre, dynamique et professionnel, sans aucun lien avec les instances politiques de la sous-région. (ACI/Nadège Makoubama)
