Afrique/Religion : L’engagement du Roi Mohammed VI salué dans la préservation de la religion islamique

BRAZZAVILLE, 08 DEC (ACI) – Le ministre des Habous et des Affaires islamiques,  M. Ahmed Toufiq a souligné,  le 6 décembre à  Fès au Maroc, l’engagement du Souverain marocain, le Roi Mohammed VI dans la préservation de la religion islamique en Afrique.

« Le Royaume et plusieurs pays africains partagent l’attachement aux mêmes valeurs et constantes religieuses, ce qui a fait que le modèle religieux marocain est largement suivi et salué au niveau du continent, puisque Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, est le protecteur de la foi et de la religion », a indiqué M. Toufiq à l’ouverture de la 5e session ordinaire du Conseil supérieur de la Fondation.

Il a ajouté que ce qui distingue le Royaume dans ce domaine, ce sont les actes légaux qui remontent à quatre siècle, rédigés par des adouls et authentifiés par des magistrats.

Les valeurs authentiques de la religion ont été partagées avec les érudits africains afin de diffuser et de vulgariser le message de l’Islam, en partant d’une compréhension correcte de la religion et de la Sunna du prophète Sidna Mohammed.

Le ministre a invité les ouléma à jouer pleinement leur rôle afin de contribuer à la renaissance et au rayonnement de l’Islam, le but étant de « diagnostiquer le grand fossé qui existe entre l’Islam et la pratique de cette religion par les croyants ».

Les érudits africains sont appelés à suivre et s’imprégner de la voie tracée par la première génération de savants musulmans dans la manière de diffuser les enseignements de l’Islam, basée sur les constantes religieuses communes et la purification des âmes. Il a fait savoir que la             « Charte des ouléma africains »,  est considérée comme un guide concret pour mener à bien ces efforts et ces objectifs.

Dans ce sens, le ministre a mis en avant les liens qui unissent les ouléma marocains et africains, outre les relations profondes entre les confréries soufies, réitérant son appel à adopter un             « nouveau modèle » de transmission des messages.

Il a fait remarquer que les travaux de la 5e session ordinaire du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains constituent une occasion pour faire le bilan des réalisations accomplies par cette institution. Il s’agit, également, de prospecter les meilleurs moyens de promouvoir et développer son action à l’avenir, tout en se penchant sur l’approbation de l’adhésion de nouvelles sections.

L’ouverture des travaux de cette 5e session ordinaire du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains a connu la participation de 400 membres représentant 48 pays. (ACI)

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