Brazzaville, 16 Avril (ACI) – L’association des Anciens enfants de troupe (Aet) du Congo, a rendu, le 16 avril dans la capitale congolaise, un dernier hommage à Jean Gaspard Mandé, décédé le 1er avril dernier à Brazzaville, des suites d’une maladie.
Cette cérémonie d’hommage a été patronnée par le président du bureau exécutif national de l’association des Aet du Congo, président de la Fédération panafricaine des Aet, M. Rémy Ayayos-Ikounga, en présence de la famille et des connaissances de l’illustre disparu.
A cette occasion, M. Ayayos Ikounga, et les promotions des Aet présentes à cette cérémonie ont procédé au dépôt de gerbes de fleurs devant la dépouille de l’illustre disparu pour témoigner leur attachement et leur reconnaissance envers le défunt.
Faisant l’évocation de sa vie, l’Aet Armand Elenga, a indiqué que l’illustre disparu fut un homme « intelligent, calme, fort, robuste, patient, attentionné et aimant. De son vivant, il savait remonter le moral des jeunes à travers l’humour, a-t-il ajouté.
Dans leur mot de circonstance, ses enfants et petits fils ont déclaré qu’il reste un modèle pour eux. « Vous avez su guider nos pas jusqu’à vos derniers instants. Votre rigueur et votre dévouement restent un modèle d’éducation générationnelle », ont-ils souligné.
Passionné de la musique et du sport, l’Aet Mandé a suivi plusieurs formations dont celle de technicien supérieur de l’aviation en Algérie et en URSS. Grâce à celle-ci, il a occupé beaucoup de fonctions, dont celle de directeur technique de la compagnie aérienne Natalco Airlines Congo et de chef de piste de l’escadron de chasse Migs 17.
De 1968-2002, il a gravi toutes les catégories de grades, à savoir sergent, le 1er août 1971 ; sergent-chef, le 1er janvier 1975 ; adjudant, le 1er avril 1979 ; sous-lieutenant, le 1er octobre 1982 ; lieutenant, le 1er octobre 1984 ; capitaine, le 1er avril 1988 ; commandant, le 1er octobre 1994 ; lieutenant-colonel, le 1er janvier 2002.
Né le 20 avril 1950 à Moshingui, dans le district de Ngabé, l’Aet Mandé a été inhumé au cimetière Bouka. (ACI/Grace Dinzebi)