Brazza/Santé : Les médecins appelés au changement de mentalité pour réaliser la bonne performance

BRAZZAVILLE, 15 FEV (ACI) – L’inspecteur général de la santé, le Pr Richard Bileckot, a invité, le 13 février à Brazzaville, les médecins évoluant à l’hôpital de référence du district sanitaire deTalangaï, à changer leur mentalité, en vue de réaliser la bonne performance dans l’amélioration des soins.

Il a lancé cet appel lors de sa communication à l’endroit des médecins, sur l’éthique et la déontologie professionnelle en milieu hospitalier. Pour l’équipe managériale de cette structure sanitaire, cette rencontre a été  une séance d’information et de renforcement des capacités.

Cette communication s’est inscrite dans le cadre de la mise en place d’un système de veille et d’alerte contre les antivaleurs dans le milieu de la santé. Selon le Pr Bileckot, cette rencontre a été un moment d’échange avec les médecins, de sensibilisation, de vulgarisation des textes, d’explication du fonctionnement de l’hôpital et de rappel au respect des lois, des règlements, des normes de la pratique professionnelle, avant de parler des sanctions.

Au cours de cette communication, les participants ont abordé aussi les six objectifs stratégiques spécifiques du programme du gouvernement dans le secteur de la santé, celui de lutter contre les antivaleurs et de promouvoir la qualité de la communication entre les patients et la bonne gérance des  médicaments.

Par ailleurs, le Pr Bileckot a souligné que les médecins formés à Cuba sont, pour l’ancienne classe, une véritable manne de ressources qu’il faut savoir utiliser, en leur apprenant la manière d’assumer pleinement leur responsabilité de médecins dans un hôpital.

De même, il a fait savoir que ces jeunes médecins doivent maintenant pratiquer au Congo la médecine intégrative apprise au Cuba, celle de famille et du quartier où on n’a pas beaucoup de ressources, mais de bons indicateurs de santé.

Poursuivant son propos, le Pr Bileckot a rappelé que le médecin doit avoir sa place dans le système, pour qu’il puisse s’engager, s’impliquer et se sentir responsable dans l’exercice de son métier.

«Il n’y a pas d’équipe soignante complète sans médecin, et le médecin est irremplaçable. Ce n’est ni la sage-femme, ni l’infirmier, ni la bonté qui remplacent le médecin. Au contraire, tous ensemble, réunis autour du médecin, forment une équipe complète», a-t-il conclu. (ACI/Nadège Makoubama)

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