Brazzaville, 18 Oct (ACI) – La Congolaise des Eaux (Lcde) a dénoncé le 17 octobre à Brazzaville, les constructions anarchiques et des occupations illégales menées par d’anciens propriétaires fonciers, sur le domaine du complexe de production et de distribution d’eau potable de Djiri, en violation des lois sur le domaine public et l’environnement.
Lors d’une descente sur le site, conduite par le directeur général adjoint, M. Bienvenu Ibara, la Lcde a alerté les autorités sur la spoliation de ce patrimoine foncier de l’Etat, menaçant la sécurité de cette infrastructure stratégique qui fournit 70% de l’alimentation en eau de Brazzaville.
A en croire le directeur des exploitations, M. Guy Serge Ndinga Ossondjo, ces agissements risquent d’entraîner une pollution de la ressource et un arrêt partiel de la production d’eau. Il a appelé le gouvernement à prendre des mesures pour faire cesser ces violations et protéger ce site vital.
« Cette spoliation va produire plusieurs débris solides qui vont provoquer un dysfonctionnement au niveau des machines. Cela va pousser à l’arrêt de la production d’eau dans la ville de Brazzaville », a-t-il expliqué.

Sur ce, la Lcde sollicite l’appui des autorités compétentes afin d’assurer la protection des infrastructures publiques et de réaffirmer l’autorité de l’État.
Par son importance vitale, le périmètre sanitaire (zone aedificandi) de ce complexe est une Zone stratégique d’intérêt national, protégée par la loi no 6-2019 du 05 Mars 2019 sur l’urbanisme et la construction dont la protection est impérative, pour garantir la qualité de l’eau et l’intégrité des installations, a-t-on appris. (ACI)

