BRAZZAVILLE, 11 OCT (ACI) – L’économiste en chef pour le développement durable à la Banque mondiale, M. Nabil Chaherlie, a invité, le 10 octobre à Brazzaville, les autorités congolaises à travailler en synergie avec le secteur privé, en vue de bâtir une plateforme composée des secteurs public, privé, la société civile, les partenaires techniques et financiers du Congo, afin de mobiliser les ressources financières pour lutter contre le changement climatique.
Au cours de la présentation du nouveau document de la Banque mondiale intitulé « Rapport pays sur le climat et le développement de la République du Congo (Ccdr) », il a souligné que la diversification économique du Congo est importante et qu’il existe un lien entre le développement du pays et le changement climatique.
« Des impacts substantiels sont réels sur le capital humain, physique, naturel du pays. Le statuquo au Congo n’est pas une option viable et qu’il conviendrait d’asseoir une approche intégrée, pour mettre ensemble un paquet d’investissements, des politiques économiques efficaces et un renforcement institutionnel, pour générer plus de croissance et réduire les niveaux de pauvreté du pays », a-t- il expliqué.
A cette occasion, M. Chaherlie a fait savoir que le Congo a des opportunités pour aider la planète grâce à des actions de décarbonisation, des puits de carbone que la forêt peut générer, on peut établir une relation gagnant gagnante avec le reste de la planète.
L’intérêt de ce rapport est de montrer les enjeux en termes climatiques pour le Congo qui n’est pas responsable des émissions des gaz à effet de serre, mais qui subit l’impact de ce changement climatique. A ce sujet, il a indiqué que l’ambition de ce rapport est d’aider les décideurs congolais à faire un plaidoyer.
Le Congo a besoin de l’appui de la communauté internationale. « Nous pensons que les éléments apportés dans le cadre de ce rapport peuvent aider le Congo à mobiliser plus de ressources, à renforcer la capacité de sa circulation. Et nous insistons beaucoup dans le cadre de ce rapport sur l’adaptation et sur la résilience des populations, en vue d’améliorer la résilience de ces populations aussi bien en milieu urbain qu’en milieu rurales », a-t-il poursuivi.
Participants à la présentation de ce rapport, M. Jean Joël Loumeto a indiqué que ce rapport est une sorte d’alerte, pour réveiller les consciences. Cette alerte doit attirer l’attention de tout le monde, sur la gestion des ressources, de l’environnement et la gestion des villes. (ACI/Kesnov Medurin Ngouolali)
