Brazzaville, 15 Oct (ACI)-Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), avec l’appui de la République de la Türkiye, envisage une assistance technique dans la mise en œuvre du plan d’actions du Secrétariat permanent du comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (Sepcim-aemec).
S’exprimant à la sortie de l’audience, tenue le 11 octobre, entre l’ambassadeur de la Türkiye au Congo, M. Hilmi Ege Türenem, et le Sepcim-aemec, M. Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck, la représentante résidente du Pnud au Congo, Mme Adama Dian Barry, a aussi fait savoir qu’ils ont évoqué des actions et des domaines dans lesquels l’agence onusienne s’impliquerait pour accompagner le Secrétariat permanent et la République du Congo.
«L’aemec est très large. Cependant, nous avons discuté de tout le potentiel qu’un plan d’action consultatif pourrait avoir dans n’importe quel domaine. Qu’il s’agisse de la biodiversité, de l’économie, de la sécurité et des catastrophes naturelles pour le bien être des communautés riveraines», a-t-elle déclaré lors de cet échange tripartite.
Par ailleurs, la représentante résidente du Pnud a évoqué les contours de mise en œuvre de la formulation de la stratégie pour la mer et les eaux continentales avec le Sepcim-aemec, envisagés dans la perspective d’aider, de renforcer à long terme mais, également, de mettre en œuvre un plan d’actions stratégique opérationnel permettant d’encadrer l’aemec.

Dans ce cadre, Mme Adama Dian Barry a mentionné son récent voyage dans le département de la Lékoumou, où elle a pu constater que cette localité était arrosée de plus de 10 cours d’eau avec tout le potentiel y afférent. C’est pourquoi, cette stratégie doit être une opportunité pour les artisans et les acteurs économiques locaux travaillant autour des eaux continentales.
En outre, la représentante du Pnud a souhaité plus l’implication de ces acteurs en raison de la dimension et du potentiel touristique liés à la biodiversité, pouvant être développés autour des eaux continentales, et aussi pour le leadership du Congo en matière de préservation de ces écosystèmes, autour desquels la diversification de l’économie pourrait se conjuguer.
D’où l’importance pour le Pnud d’organiser dans les prochains jours, des ateliers de consultations de toutes les parties prenantes dans les localités devant être identifiées, suivi d’un atelier de validation stratégique inclusif en vue d’enrichir ladite stratégie, a souligné la représentante du Pnud.
En outre, Mme Barry a mentionné les domaines dans lesquels l’assistance du Pnud est déjà à pied d’œuvre avec l’équipe du Secrétariat permanent pour élaborer des plans de travail en vue de lancer des opérations à partir du mois de novembre.
De son côté, l’ambassadeur de la Turquie a rappelé quelques axes de collaboration avec le Secrétariat permanent, notamment lors de son séjour de travail en avril dernier en République de Türkiye ayant permis d’organiser une formation avec les juristes sur le droit de la mer.
« Un regard sur la mer c’est bien, mais un regard sur les eaux continentales le serait davantage vu l’importance que le Président de la République accorde aux eaux continentales », a déclaré à cette occasion, le Sepcim-aemec. (ACI/Flore Michèle Makoumbou)