BRAZZAVILLE, 24 MARS (ACI) – La première édition du festival Muntuta live s’est tenue du 21 au 23 mars à Brazzaville, en vue de valoriser et de promouvoir la tradition et la culture congolaise.
Placée sous le thème « Promouvoir les talents et les valeurs culturelles de notre pays la République du Congo », ce festival est une occasion pour les artistes de mettre en pratique leur savoir-faire à travers les thématiques abordées et la danse.
S’exprimant à l’ouverture dudit festival, le chargé de la communication du comité d’organisation de cet événement, M. Dorcia Mounkassa a souligné que cette édition a pour but la promotion et la vulgarisation de la culture congolaise à travers la danse tradi-moderne.
« La culture congolaise incarne une diversité de valeurs que la jeunesse actuelle, emportée par la mondialisation et les nouvelles technologies, semble ignorer. La chanson congolaise véhicule un message constructif, d’unité et de rapprochement », a-t-il déclaré.
Parlant de l’organisation de ce festival, il a dit que plusieurs difficultés d’ordre financières et de sponsoring ont été rencontrées. « Pour arriver à la réalisation, cela n’a pas été facile. Les sponsors nous ont quitté à la dernière minute en raison de l’âge des organisateurs. Les premiers pas sont toujours difficiles, c’est comme une nouvelle naissance qui ne peut jamais courir et danser le même jour », s’est- il plaint.
A cet effet, il a remercié le député maire de Brazzaville, M. Dieudonné Batsimba qui a autorisé la tenue de ce festival. Aussi, il a salué l’implication des médias qui ont joué un rôle déterminant dans l’atteinte du public.
S’agissant des artistes, le comité d’organisation les a abordés de façon amicale dans le but de faire valoir leur talent pour honorer la culture congolaise. Aussi, le comité a appelé les artistes à contribuer dans la bonne tenue de l’événement, en collaborant avec ceux de Brazzaville et d’autres provenant de l’intérieur du pays.
De son côté, l’artiste musicien, Pierre Pama Mabiri, alias »général Mabiri », s’est dit satisfait de l’attachement des organisateurs, d’avoir convié un nombre important des musiciens à ce festival qui, selon lui, n’est pas seulement destiné aux valeurs culturelles de la Bouenza, mais de toute la culture congolaise. (ACI/ Édouard Mangongo)
