KINKALA, 05 AVRIL (ACI) – Le groupe de la Banque mondiale et le gouvernement congolais vont bientôt mettre en œuvre le Projet de développement de l’aviculture et de l’aquaculture au Congo (Pd-2ac), et le Programme en plusieurs phases (Mpa) pour les économies forestières durables du Bassin du Congo, sur toute l’étendue du territoire national.
Au cours d’une réunion tenue le 4 avril à Kinkala dans le département du Pool, l’expert environnementaliste et chef de mission du cabinet d’études du Centre africain d’études et de recherche pour le développement (Caerd), M. John Mbemba, a présenté ces deux projets aux directeurs départementaux.
A en croire M. Mbemba, le premier projet permettra de renforcer la gestion des paysages, de réduire l’insécurité alimentaire et d’accroître le recours à des activités économiques résilientes mises en œuvre par les communautés dans les zones ciblées. Il développera également la production dans les chaînes de valeurs de la volaille et de l’aquaculture au Congo, en améliorant l’écosystème des affaires.
Ce projet va aussi favoriser une augmentation de la production nationale dans les deux chaînes de valeur, une augmentation du volume et de la valeur des produits de la volaille et de l’aquaculture, une croissance de l’emploi et des revenus dans les deux secteurs, et une amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Quant à lui, le projet Pd-2ac sera mis en œuvre à travers cinq composantes, à savoir le renforcement de l’écosystème agro-industriel pour l’aquaculture et l’aviculture, l’amélioration de l’accès à des intrants de haute qualité, le soutien à la production et à la commercialisation, l’intervention d’urgence en cas de catastrophe naturelle, de maladie ou autre urgence, a-t-il signifié.
En ce qui concerne la dernière composante de ce programme, il s’agira non seulement de renforcer les capacités de gestion, de suivi et d’évaluation du projet, en tenant compte des domaines de l’approvisionnement et de la gestion financière, mais également de fournir de biens, de services de consultants et le financement des coûts d’exploitation supplémentaires.
Les bénéficiaires de ces projets sont les agriculteurs individuels, les groupes d’agriculteurs et les Petites et moyennes entreprises (Pme) participant à l’un des segments des deux chaines de valeur.
Ces deux projets seront placés sous l’expertise du Caerd, qui a la charge d’élaborer les documents cadres liés à ces programmes. Il s’agit notamment du cadre de gestion environnementale et sociale, du cadre de politique de réinstallation, des procédures de gestion de la main d’œuvre, du plan de mobilisation des parties prenantes, du cadre de planification en faveur des populations autochtones ainsi que le cadre fonctionnel.
Ces documents seront soumis au groupe de la Banque mondiale avant le financement de ces projets, a-t-on appris. (ACI/Jean marie Banzouzi)