BRAZZAVILLE, 02 FEV (ACI) – La ministre de l’Économie forestière, Mme Rosalie Matondo a échangé, le 1er février à Brazzaville, avec le Président directeur général (Pdg) de Téréa, M. R. Benoît Demarquez, sur la mise en œuvre du projet d’afforestation, de la restauration forestière, des plantations agroforestières et de l’agriculture au Congo.
Ce projet vise à restaurer les écosystèmes forestiers, à promouvoir les plantations agroforestières, et à intégrer une forte dimension sociale prenant en compte des jeunes et des femmes, a fait savoir le Pdg de Téréa, à l’issue de l’audience que lui a accordée la ministre en charge de l’économie forestière.
Au cours de leur entretien, les deux parties ont convenu de faire avancer ce projet qui s’inscrit dans le cadre du Programme national de l’afforestation et de reboisement (Pronar). « Ce programme que nous proposons correspond tout à fait à la politique du gouvernement et plus particulièrement du ministère en charge des forêts », a indiqué M. Demarquez.
Sur ce, il a souhaité obtenir l’autorisation de la tutelle pour poursuivre les études de faisabilité liées au déploiement de ce projet, afin de convaincre les investisseurs de le financer. La durée du
projet est de 40 ans. Il concerne des dizaines de milliers d’hectares. Il promeut l’environnement et les populations locales.
Outre le Pdg de Téréa, la ministre de l’Économie forestière s’est entretenue avec le Pdg de la Société de transformation du bois (Stb), M. Shiyu Wan sur la valorisation du bois, la création d’emplois locaux et la contribution au développement.
A cette occasion, M. Shiyu Wan a sollicité le soutien du gouvernement pour la résolution du problème d’approvisionnement en bois, essentiel pour maintenir la production de sa société.
« Une industrie c’est d’abord de l’approvisionnement en matière premières, si je n’ai pas la matière première, je ne peux pas travailler. Il y’avait des sociétés qui avaient signé des accords avec nous mais qui n’ont pas respectés leurs engagements », a-t-il expliqué
Malgré ces difficultés, la Stb prévoit d’augmenter ses effectifs de 30% d’ici la fin de l’année 2024, ainsi que sa production dans le même ordre de grandeur, une fois les questions d’approvisionnement résolues.
Créée en 2019, la Stb, spécialisée dans le déroulage du bois, vise à contribuer au développement de l’État congolais tout en préservant l’environnement. Elle s’engage à valoriser les grumes congolaises en produits semi-finis ou finis, tout en créant des emplois locaux et en contribuant aux recettes fiscales de l’État. (ACI/Berninie Dédé Massamba)
