Congo/Economie : Le taux de décaissement annuel  du portefeuille de l’année fiscale 2024 projeté à 16%

BRAZZAVILLE, 21 MARS (ACI)- Le taux de décaissement annuelle du portefeuille de l’année fiscale 2024 est estimé à 16%, a annoncé,  le 19 mars à Brazzaville, le chargé des opérations de la Banque mondiale au Congo, M. Saïd Ali Saïd Antoissi.

Ce taux pourrait atteindre 20% à la fin du mois de juin, si les activités des nouveaux projets se mettent en place, a-t-il dit à l’ouverture des travaux de la revue de la performance du portefeuille, couplée aux deux journées de partage de connaissances sur les études analytiques réalisées au cours de l’année fiscale 2024.

M. Saïd Ali Saïd Antoissi a fait savoir que cinq projets à solde non décaissées plus élevés influencent les décaissements. Il s’agit, entre autres, des projets Patn, Truc-19, Pro-Climat, Lisungi urgence. Ces projets concernent également les secteurs de l’environnement, la protection sociale, l’éducation et la santé.

S’agissant de la croissance de l’économie congolaise, l’économiste de la Banque mondiale,     M. Vincent Beninga a relevé que le taux du Produit intérieur brut (Pib) devrait croître de 3,5% en 2024 contre 2,9%, en 2023, et de 3,4 en moyenne en 2025-2026.

Cette croissance sera principalement tirée par l’augmentation des investissements dans le secteur pétrolier, le développement du secteur gazier, et l’apurement continu des arriérés de l’Etat envers les entreprises nationales, l’augmentation progressive des dépenses sociales. Elle dépondra également des investissements publics et la mise en œuvre de réformes de la gouvernance et de l’environnement des affaires qui soutiendront la croissance de l’économie non pétrolière.

M. Beninga a fait remarquer que malgré cette reprise, la dette publique reste élevée, soit 96% du Pib en 2023. Bien qu’elle soit jugée ‘‘viable’’, le Congo est toujours considéré en surendettement en raison de la restructuration et de l’audit en cours des arriérés intérieurs, ainsi que de l’accumulation récurrente d’arriérés extérieurs temporaires.

 Faisant la restitution de l’enquête pays de la Banque mondiale, le chargé de la communication au bureau de la Banque mondiale, M. Franck Bitemo a révélé que les parties prenantes apprécient la collaboration du gouvernement avec cette institution bancaire dont le partage de connaissances apporte non seulement les résultats significatifs, mais également améliore les conditions de vies des populations. (ACI)

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