BRAZZAVILLE, 17 MARS (ACI)- L’étudiant en Master professionnel, option Supervision, à l’Institut supérieur d’éducation physique et sportive (Iseps), M. Férauld Quantin Batangouna, a invité le 13 mars à Brazzaville, les pouvoirs publics de mettre en place des ateliers de formation des superviseurs pédagogiques après leur formation continue, afin de bien mener leurs missions une fois sur le terrain.
S’exprimant au cours d’une soutenance publique sur le thème « Les contenus d’enseignement et la formation des inspecteurs pédagogiques à l’Iseps », M. Batangouna a fait savoir que ces contenus des formations ne tiennent pas compte des attentes des inspecteurs pédagogiques sur le terrain.
Il suggère aux autorités politiques et académiques, notamment le ministère de l’enseignement supérieur, l’organisation des séminaires de recyclage des formateurs et des enseignants de l’Université. De même, la direction générale de l’éducation physique et des sports scolaires et universitaires doit « mettre en place des ateliers de formations des superviseurs après leur formation ».
La question de la formation continue des enseignants, a-t-il ajouté est sans nul doute l’un des paradoxes les plus remarquables au moment où les continents semblent placer leur espoir dans l’édification d’une société de connaissance.
Intervenant à cette occasion, le président du jury, M. Yvon Rock Ghislain Alongo, a signifié que la thématique abordée par l’impétrant présente certaines limites à priori, sur le bienfondé des contenus. Ces contenus doivent nécessairement accompagner, dans le champ pratique, les inspecteurs pédagogiques en formation, a-t-il souligné.
A son avis, le chercheur interroge la science et met les résultats à la disposition des pouvoirs publics afin qu’ils prennent des décisions et favorisent leur mise en pratique. « Le chercheur c’est celui qui provoque la science et quand on provoque la science, on a les résultats ; ces résultats sont mis au service de la communauté. Les décisions pour les prendre à travers les textes reviennent aux pouvoirs publics », a-t-il indiqué.
Après délibération, l’impétrant, a obtenu la mention très bien. (ACI/Edouard Mangongo)