Congo/Education : Lancement des épreuves écrites du baccalauréat général pour 92.173 candidats

BRAZZAVILLE, 21 JUIN (ACI) – Au total 92.173 candidats affrontent les épreuves écrites du baccalauréat général session de juin 2023, sur toute l’étendue du territoire national.

Ces épreuves ont été lancées le 20 juin à Brazzaville, par le ministre de l’Enseignement préscolaire primaire, secondaire et de l’alphabétisation, M. Jean Luc Mouthou, qui a effectué une descente dans quelques centres d’examen pour s’assurer du bon déroulement de cet examen d’Etat.

Les 92.173 candidats, soit 48.000 filles, ont été répartis sur 252 centres d’examen dont 105 à Brazzaville et 74 à Pointe-Noire, le tout pour 2.425 salles de classe mobilisées pour recevoir tous les candidats tant officiels que libres.

A cette occasion, M. Mouthou a rassuré que toutes les localités du pays avaient reçu les malles scellées contenant les différentes épreuves, les équipes pédagogiques et les membres du jury pour un bon déroulement des épreuves.

Pour les candidats n’ayant pas retrouvés leurs noms sur les listes d’examen, les dispositions ont été prises pour permettre à ces élèves de composer dans la quiétude, a-t-il indiqué.

A la fin de la visite des centres d’examen, le président de la Haute autorité de lutte contre la corruption (Halc), M. Emmanuel Ollita Odongo, a précisé que son organe va marquer sa présence dans le déroulement de cet examen d’Etat, pour répondre à sa mission visant à éradiquer la fraude et la corruption en milieu scolaire afin de crédibiliser les diplômes congolais au pays et à l’étranger.

Pour ce faire, la Halc a commencé la sensibilisation dans les établissements scolaires tant généraux que techniques pour persuader les candidats à ne pas faire recours à la tricherie pendant l’examen. «Des banderoles ont également été érigées devant chaque centre d’examen, les spots publicitaires ont été diffusés à la télévision y compris la distribution des tee-shirts à tous les délégués déployés dans tout le pays fustigeant la fraude et la corruption dans toutes ses formes», a-t-il poursuivi.

Pour endiguer la fraude pendant cette session, certains centres d’examen font usage des caméras de surveillance, notamment au lycée de la Révolution dans le 5e arrondissement Ouenzé.

Pendant sa descente M. Mouthou, accompagné du ministre en charge de l’Enseignement technique et professionnel, M. Ghislain Thierry Mangessa Ebomé et de plusieurs autres autorités administratives et policières, s’est rendu au Lycée Thomas Sankara A, dans le 9e arrondissement Djiri, au Lycée Pierre Savorgnon De Brazza, dans le 2e arrondissement Bacongo et au Lycée de la révolution, dans le cinquième arrondissement Ounzé, rappelle-t-on. (ACI/Blanchard Boté)

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