BRAZZAVILLE, 08 MAI (ACI) – Le ministère de l’Enseignement supérieur, en partenariat avec l’Union européenne (UE) a organisé, le 6 avril à Brazzaville, la deuxième session d’information sur le programme Erasmus+, visant à faire connaître les opportunités académiques et les critères d’éligibilités offerts par ce dispositif de coopération.
Cette session a réuni des participants issus d’universités publiques et privées, d’instituts de recherche, d’enseignants-chercheurs et d’étudiants. Elle a permis de présenter les priorités, les modalités de financement du programme, ainsi que les procédures de candidature. Son but est de faciliter la compréhension des démarches et de renforcer les capacités des établissements d’enseignement à développer des projets de coopération internationale.
Doté d’un budget spécifique de plus de 28 milliards d’euros, le programme Erasmus+ est plus inclusif, plus innovant, plus numérique et plus écologique. Il vise à soutenir des actions dans les domaines de l’enseignement, la formation et du sport pour la période 2021-2027. Il permet aussi de financer la mobilité des étudiants, du personnel académique, ainsi que des projets de partenariat et des initiatives de soutien aux politiques éducatives.
Dans son allocution d’ouverture, la ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Delphine Edith Emmanuel, a souligné la nécessité d’un meilleur accès à l’information sur les procédures d’éligibilité. Elle a salué l’approche pédagogique de la session, combinant apports théoriques et témoignages d’anciens bénéficiaires congolais du programme.
« Cette séance de formation s’impose, car nous avons constaté depuis le lancement du programme une réelle difficulté d’accès à l’information. Ce partage d’expérience est un moment phare qui permettra aux enseignants et étudiants de réaliser qu’ils peuvent bénéficier d’une bourse Erasmus+ », a-t-elle déclaré.
Le Pr Emmanuel a mis en lumière la dimension inclusive et transformative du programme, qui permet aux étudiants, enseignants-chercheurs de poursuivre leur formation à l’étranger, en s’intégrant à un vaste réseau d’universités dans les 27 États membres de l’UE. « Tant que vous vivez en cercle fermé, vous n’avez pas la possibilité d’acquérir le maximum de connaissances », a-t-elle dit appelant les universités à s’approprier des opportunités offertes par ce programme.
De son côté, l’ambassadrice de l’UE au Congo, Mme Anne Marchal, a invité les étudiants et enseignants à faire preuve d’audace face aux défis. « Je suis très contente de faire la promotion de ce programme. Il faut essayer, car l’expérience d’études à l’étranger est un atout immense pour l’avenir », a-t-elle ajouté. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)
