Brazzaville, 16 Oct (Aci) – Le ministre de l’énergie et de l’hydraulique, M. Emile Ouosso, a invité la population congolaise a ne pas céder à la panique sur les tarifs, après l’adoption du projet de décret autorisant la délégation de la gestion du service public, de distribution et de commercialisation de l’électricité par affermage, à une société privée.
« La population ne doit pas céder à la panique », a déclaré M. Ouosso lors d’une interview, précisant que dans le dispositif du secteur de l’électricité, une régulation sera installée et les prix seront homologués par cette structure.
Il a, aussi, rassuré qu’actuellement le gouvernement travaille sur les tarifs, parce qu’il y aura un tarif social qui n’est pas différent de l’actuel, un tarif du villageois, pour ceux qui vivent à l’intérieur du pays et un tarif libre qui sera négocié entre les producteurs et les industriels.
Concernant les délestages récurrents connus dans la capitale, le ministre en charge de l’Energie a fait savoir que la ligne de transport d’électricité est vieille de 40 ans et n’a pas subi d’entretien.
« Pointe-Noire produisant 600 MW dont 300 est destiné à Brazzaville mais quand la Centrale électrique du Congo met les 300 dans le tuyau de transport, il n’arrive à Brazzaville que 80 ou 100 MW, c’est avec ce peu que nous faisons le dispating au niveau de Djiri», a-t-il expliqué.
A cela s’ajoute l’interconnexion avec Inga, ce barrage jusque-là, n’a pas encore connu de grands travaux de réparation à tel point que les groupes connaissent parfois des affaissements qui atteignent aussi le Congo.
«Tout ceci nous a amené à trouver des financements pour réparer la ligne et avec la Banque mondiale nous avons travaillé pendant six mois et nous avons obtenu un financement de 100 millions de dollars américains et on a mis en place un projet» a-t-t-il révélé. (ACI/LOE Mercia)
