Congo/Environnement : 60 millions de dollars accordés au pays pour réduire les risques  climatiques

Brazzaville, 1er Nov (ACI) – La Banque mondiale a approuvé le 30 octobre à Washington aux Etats unis, un financement de 60 millions de dollars pour le Projet de renforcement de la résilience urbaine (Prru), visant à réduire les risques d’érosion et d’inondation, rapporte un communiqué de presse de cette institution.

Cet octroi permettra également d’améliorer l’accès aux infrastructures et services résilients au changement climatique et durables dans certaines zones de Brazzaville et de Pointe-Noire.

Le projet adopte une approche multisectorielle, en orientant les investissements vers la réduction des risques climatiques, les infrastructures urbaines et les équipements publics afin d’améliorer à la fois la résilience climatique et la vivabilité à Brazzaville et à Pointe-Noire. Il vise aussi à renforcer les institutions nationales et locales en améliorant leurs capacités de planification et de gestion urbaines résilientes.

Environ 575 000 résidents de ces deux villes vont bénéficier dudit projet dont 350 000 à Brazzaville et 225 000 à Pointe-Noire. De même, le Prru va créer plus de 450 000 emplois temporaires. Ces efforts s’alignent sur le Plan national de développement (Pnd) 2022-2026 du gouvernement en améliorant les infrastructures urbaines et la résilience au changement climatique.

Pour le directeur de division de la Banque mondiale en République du Congo, M. Cheick Fantamady Kante, « Le Congo se distingue comme l’un des pays les plus urbanisés d’Afrique, avec 70 % de sa population résidant dans des zones urbaines. Plus de la moitié vit à Brazzaville et Pointe-Noire».

Il a fait savoir également que le pays se classe parmi les pays les plus vulnérables et les moins prêts à s’adapter au changement climatique. D’où l’importance de ce projet de soutenir le pays dans ses efforts visant à améliorer la résilience climatique en milieu urbain.

La représentante résidente du Groupe de la Banque mondiale pour la République du Congo, Mme Alexandra Célestin,  a quant à elle souligné que des insuffisances en infrastructures dans les deux grandes villes, l’augmentation des risques d’érosion et d’inondation menacent une grande partie de la population et entraînent chaque année une perte de croissance économique.

Selon elle, ce projet permettra également de combler ces lacunes en réduisant les risques climatiques, élargissant l’accès aux infrastructures et aux services, favorisant le développement socio-économique, améliorant les conditions de vie et en soutenant la création d’emplois.

La deuxième composante du projet complétera la première en soutenant les politiques de développement urbain et de gestion des risques de catastrophe, en renforçant les institutions nationales et locales concernées et en améliorant leurs capacités en matière de planification et de gestion urbaines durables et résilientes. (ACI)

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