Brazzaville, 19 Jan (ACI) – La conservation et la gestion durable des tourbières est l’une des solutions pour la lutte contre le changement climatique, a déclaré le 15 janvier dernier à Brazzaville, le représentant du Programme des Nations Unis pour l’environnement (Pnue) en République du Congo, M. George Neba Akwah.
Le représentant du Pnue a fait cette déclaration à l’issue d’une séance de travail entre la ministre de l’environnement et du développement durable, Mme Arlette Soudan-Nonault, la représentante du Fao, M. Yannick Ariane Rosoarimana.
Les tourbières font aussi partie des patrimoines que regorge le bassin du Congo dont une bonne partie se retrouve en République du Congo et devront être protégés pour le bien-être des populations, la sécurité économique, sociale, sanitaire et environnementale des populations.
Il s’agit à la fois d’une résilience au changement climatique et une opportunité économique qui va aider les peuples à en tirer des avantages sur des services écosystémiques, financières et les bénéfices multiples que les tourbières génèrent.
Il s’agit des actions concrètes devant permettre aux communautés locales de bien voir la valeur des tourbières, à la fois sur leur vie et pour les services que ses tourbières leur apportent.
Pour sa part, la représentante du Fao, M. Yannick Ariane Rosoarimana, a notifié que la Fao est ce vivier de compétences et d’expertise, non pas seulement de l’expertise internationale mais surtout de l’expertise nationale.
Cette expertise va mettre à la disposition des communautés tout le savoir-faire nécessaire en vue de transcender la connaissance des tourbières. Il s’agit de mettre en place des structures économiques pour les communautés qui sont concernées afin qu’elles ne se sentent pas étrangères à ce qu’elles sont en train de conserver. La Fao, a-t-elle rassuré, sera très vigilante et intéressée de pouvoir créer des emplois autour de ces tourbières.
L’une des actions que la Fao devrait lancer après les engagements qui la lie avec ses projets communs est de voir avec les communautés, comment créer cette richesse économique et comment les jeunes peuvent être les vecteurs de l’économie, pour s’affranchir de la situation liée autour des tourbières.
Une mission de terrain pour la collecte des données comprenant deux aspects est prévue du 22 au 28 janvier. Il s’agira de la formation des experts des deux Congo et la cartographie des tourbières, avec différents experts. (ACI/Blanchard Boté)
