Brazzaville, 20 Sept (ACI)- Les membres de l’assemblée générale de la Fédération congolaise de football (Fecofoot), ont annoncé, le 18 septembre à Brazzaville, la tenue d’une assemblée générale extraordinaire de cette structure pour le 25 septembre prochain dans la capitale, afin de sauver le football congolais.
Cette annonce a été faite au cours d’une conférence de presse qu’a animée le 1er vice-président du Club sportif multidisciplinaire (Csmd) des Diables noirs, M. William Bouaka, en compagnie des dirigeants d’autres équipes telles que l’Etoile du Congo, le Club athletic renaissance aiglon (Cara), la Jeunesse sportive de Talangai (Jst), l’Association sportive cheminots (As Cheminots) ou encore Patronage Saint Anne.
M. Bouaka a rappelé que cette décision fait suite à la motion de défiance que l’assemblée générale a initiée, il y’ a deux mois environ, contre le comité exécutif (comex) de la Fecofoot, visant à remettre en question la gestion actuelle de ladite structure.
« A notre plus grand regret, cette motion de défiance a été purement et simplement ignorée par le comex et son président, M. Jean Guy Blaise Mayolas. Et au lieu de se conformer aux procédures qui nous régissent, le comex a saisi la Fédération internationale de football association (Fifa) en dénonçant une prétendue ingérence de l’État congolais dans la gestion de la Fecofoot. Après cela, la Fifa a réagi en exhortant les deux parties au dialogue. Sauf que le comex ne nous oppose que du mépris », a-t-il indiqué.
Selon M. Bouaka, c’est suite à cette attitude du comex que les membres de l’assemblée générale ont décidé de prendre leurs responsabilités, en adressant, le 2 septembre dernier, une correspondance au président du comex, lui demandant de convoquer une assemblée générale extraordinaire dans un délai de15jours.
Estimant leur initiative légitime, les membres de l’assemblée générale de la Fecofoot se sont appuyés sur les statuts de cet organe dont l’article 33 dans son alinéa 2 stipulant que « le comité exécutif doit convoquer une assemblée générale extraordinaire lorsqu’une majorité (plus de 50%) des membres de la Fecofoot ayant droit au vote en font la demande écrite ».
N’ayant obtenu aucune réponse, « nous avons donc décidé de convoquer ladite assemblée, nous-mêmes. L’opinion doit comprendre qu’il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières, mais il s’agit plutôt de sauver notre football qui ne fait que s’enfoncer. Nous ne pouvons pas rester passifs face à une situation aussi urgente », a fait savoir M. Bouaka. Si la situation perdure sans que les deux parties ne parviennent à accorder leurs violons, la Fifa va sanctionné le Congo, rappelle- t-on.(ACI)