BRAZZAVILLE, 14 OCT (ACI)- Le premier comité de pilotage du projet de renforcement du potentiel en bois- énergie durable en République du Congo (Prorep – bois – énergie) s’est réunie, le 12 octobre à Brazzaville, pour examiner la mise en œuvre dudit projet, afin d’améliorer l’offre en bois – énergie, de réduire la pression sous les forêts, de lutter contre la déforestation et la dégradation forestière.
Au cours de cette réunion, le président du comité de pilotage dudit projet, le directeur de cabinet du ministre de l’économie forestière M. Pierre Taty a indiqué qu’une superficie de 2700 hectares sera aménagée pour la culture des plantes agro-forestières à base d’acacia. Il s’agira de 2200 hectares dans la sous-préfecture de Ngo, département des Plateaux et 500 hectares à Mambou Mingali, dans la sous-préfecture d’Igné, département du Pool.
Les terres à mobiliser pour ce projet ont été sécurisé préalablement dans le cadre du Programme national d’afforestation, de reboisement (Pronar), a-t-il précisé.
Pour atteindre les objectifs du Prorep sur le terrain, le projet préconise une approche communautaire, ciblant 500 bénéficiaires principalement les petits exploitants agricoles incluant des groupes en situation d’invulnérabilité, les femmes, les jeunes et les populations autochtones.
Tous les bénéficiaires sont établis dans la zone de mise en œuvre du projet. Selon M. Taty, la mise en œuvre de ce projet contribuera à la réduction des émissions de l’ordre de 830,230 tonnes équivalent carbone, à la conservation de bio carbone et à l’amélioration de la qualité de vie des populations.
Il a, également, indiqué que le Prorep impactera l’économie nationale, grâce aux revenus générés par le crédit carbone, les produits forestiers et agricoles en favorisant la lutte contre la déforestation, la conservation de la biodiversité et le maintien de la fertilité des sols.
Ce projet, qui figure parmi les projets pilotes du plan d’investissement de la stratégie nationale Redd+, est une requête formulée par le Congo auprès de l’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (Cafi) avec l’appui de la Fao. Il a une durée de 5 ans et contribuera à la lutte contre le changement climatique, à travers la réduction de la pression sous les forêts naturelles. (ACI/ Audrey Sounguika).
