BRAZZAVILLE, 07 JUIN (ACI) – La République française envisage d’appuyer la formation des chercheurs congolais dans le domaine de la préservation de la biodiversité, a indiqué le 6 juin à Brazzaville, l’ambassadrice déléguée pour l’environnement au ministère de l’Europe et des affaires étrangères, Mme Sylvie Lemmet.
Elle a donné cette information à l’issue d’une séance de travail avec la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Mme Delphine Edith Emmanuel, en vue de mettre en place une stratégie de partenariat pour la conservation positive au profit du Congo. «Nous avons discuté de l’importance pour les chercheurs congolais d’avoir une vraie capacité à développer leur carrière en tant que chercheurs», a-t-elle dit.
Lors de leur entretien, les deux personnalités ont évoqué la possibilité pour les chercheurs européens d’aller dans les pays où la biodiversité est la plus abondante.
Par ailleurs, Mme Lemmet a annoncé la tenue sous peu d’un atelier impliquant les deux parties, en vue d’identifier de façon très précise les domaines de collaboration, entre autres la biodiversité et le climat.
«Commencer ce type de collaboration suppose que l’on sait de quoi on parle, donc on est capable de caractériser les écosystèmes», a-t-elle souligné, espérant que cette collaboration débouchera rapidement sur des choses à faire ensemble.
Selon elle, cette mission fait suite à la dernière rencontre entre le Président de la République française, M. Emmanuel Macron, et son homologue congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso, en mars dernier.
«Ensemble, ils avaient évoqué ce type de collaboration qui pourrait se monter entre la France et d’autres pays donateurs, mais aussi d’autres fondations pour pouvoir soutenir les ambitions de la République du Congo dans la préservation de sa biodiversité en particulier, évidemment les forêts, mais aussi de tout le système des tourbières et de celui des mangroves», a-t-elle conclu. (ACI/Berninie Dédé Massamba)
