BRAZZAVILLE, 25 AVRIL (ACI) – Les participants à l’atelier de renforcement des capacités du Centre national d’études et d’évaluation des projets d’investissement public (Cneepip) sur la prise en compte des aspects climatiques dans la validation des études, ont recommandé le 22 avril à Brazzaville, l’intégration systématique de la dimension climatique dans la planification des investissements publics.
A l’issue de cet atelier, ils ont également préconisé l’adaptation des outils de maturation aux changements climatiques, l’institutionnalisation de l’utilisation de critères de qualité climato-sensibles, ainsi que l’organisation régulière des formations à l’endroit des directeurs d’études et de planification des ministères sectoriels, sur les approches d’intégration du climat dans la planification et les études.
De même, ils ont proposé aux décideurs d’inclure le coût carbone dans les analyses économiques, d’encourager le recours à des financements verts et de vulgariser les outils de maturation modifiés intégrant les aspects climatiques.
Clôturant les travaux, le directeur général du Cneepip, M. Dev-Ray Nkounkou, a rassuré que les recommandations formulées à l’issue desdits travaux seront compilées, en vue de leur mise en œuvre progressive dans leurs procédures et pratiques.«Il nous revient à tous, dans nos différentes administrations, de faire vivre ces acquis, de les intégrer dans nos méthodologies et d’en être les porteurs auprès de nos équipes», a-t-il exhorté.
Placé sous le patronage du ministre de l’Economie, du plan et de l’intégration régionale, gouverneur de la Banque mondiale pour la République du Congo, cet atelier a été organisé par le Cneepip, avec l’appui du groupe de la Banque mondiale, à travers le Programme accélérer la gouvernance institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services (Pagir), dans son volet axé sur les résultats, le PforR.Ces travaux ont été animés par le consultant international, M. Michel Filon, précise-t-on. (ACI/Blanchard Boté)