Congo/Hydrocarbures : Tenue de la 1ère réunion de l’année de fixation des prix du brut

POINTE-NOIRE, 11 AVRIL (ACI) – Le comité des fixations des prix du brut congolais évalue, du 10 au 12 avril dans la ville océane, les dynamiques des marchés du brut du 1er trimestre 2024, en vue d’une meilleure commercialisation de cette matière pétrolière du Congo.

Durant trois jours des travaux, ce comité va analyser les indicateurs économiques et commerciaux qui influencent les cours du brut, lors de cette première réunion des fixations des prix de l’année en cours, organisée par les sociétés Congorep et Perenco.

Pour le directeur général de Perenco, M. Stéphane Barc, des consommateurs majeurs notamment l’Europe de l’Ouest, l’Inde et la Chine réorientent leurs approvisionnements grâce à l’apparition de nouveaux pays producteurs comme le Guyana, le Brésil, et bientôt certains pays africains comme le Niger et l’Ouganda.

Aussi, la guerre en Ukraine et les événements du proche Orient réorganisent les flux du transport, d’offre et la demande des produits pétroliers, a-t-il poursuivi.

D’où, M. Barc a invité les participants aux échanges fructueux sur ces sujets et sur ces dynamiques qu’il faudra analyser et comprendre afin de valoriser au mieux le pétrole produit en République du Congo.

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De son côté, le directeur de cabinet du ministre des Hydrocarbures, M. Macaire Batchi, a fait savoir que le 1er trimestre 2024 a mis en évidence une gestion prudente des défis du marché pétrolier. Il a souligné que les perspectives encourageantes se dessinent pour l’avenir de l’industrie grâce, entre autres, aux initiatives de l’Opp+.

« Je reste convaincu que vos échanges constructifs contribueront à une compréhension accrue des défis que nous rencontrons et nous aiderons à saisir les opportunités qui se présentent pour une valorisation au mieux de nos bruts », a-t-il déclaré.

Présent dans 15 pays, Pérenco, (producteur indépendant des hydrocarbures) est arrivé au Congo en 2020. Avec une production moyenne de 80 mille barils en 2022, il est passé actuellement à 90 mille barils, a-t-on appris. (ACI/LOE Mercia)

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