Congo/Infrastructures : Nécessité de protéger les installations de la Lcde menacées par les érosions

BRAZZAVILLE,  09 JAN (ACI) – Le directeur général adjoint de La Congolaise des Eaux (Lcde), M. Antoine Olea a sollicité le 07 janvier à Brazzaville,  l’intervention des décideurs  dans le traitement des érosions menaçant les installations de cette société de service public.

M. Olea a  fait cette  sollicitation  lors de sa descente  sur les différents sites de la  Lcde,  menacés par les  érosions.  A cette occasion,  il a dit  qu’au regard de l’urgence, le gouvernement devrait agir au plus vite pour prémunir les installations de  Lcde qui risqueraient, si rien n’est fait, d’être englouties par les érosions, avec pour répercussions sur la fourniture d’eau potable des abonnés.   

Evoquant les raisons  de la destruction de ces infrastructures, M. Olea a expliqué qu’au départ,  ils avaient opté pour les canalisations en polychlorure de vinyle (Pvc)  rigide emboîté avec les joints, ces matériaux ont été détruits par les érosions. «Dans nos stratégies, nous envisageons de recourir aux tuyaux en matière polyéthylène pouvant résister en cas d’érosion», a-t-il souligné.

Cette  visite d’inspection  a permis aux responsables  de la Lcde  de s’enquérir de la situation de l’usine de Djiri,  regorgeant  70 %  de la production d’eau potable de la ville de Brazzaville, le réservoir de 10 000 m3 de Ngamakosso et la conduite d’eau du quartier Wala-Wala  à Talangaï dans le 6e arrondissement, mise en service en  1986.

Les installations des quartiers Massengo et Don Bosco, le complexe de production d’eau de Djiri  de 5000 m3,  dans le 9è arrondissement,  le réservoir du mont Boukero où se trouve une conduite d’eau de 300 de  diamètre  placée à plus  de 2m 50 de profondeur, actuellement dénudée  à cause de l’érosion,  la station de reprise de  la commune urbaine de Kintélé,  font également partie des sites visités par les  responsables de la Lcde.

Il a relevé que  les  installations des quartiers  Massengo, Don Bosco et Djiri qui ont  bénéficié dans le cadre du  Projet d’Extension en zones Périphériques et de Renforcement du Service public d’Eau potable à Brazzaville (Peps), les canalisations  souterraines, allant de 200 à 110 de diamètre  et branchements  des  particuliers ont été engloutis et érodés  par l’érosion. 

Le directeur général adjoint de la Lcde a également révélé que d’autres points dont notamment,  le  point le plus haut du quartier Boukero  acheminant  de l’eau jusqu’au quartier Sadelmi sont très érodé  depuis l’arrêt dit Bidounga  jusqu’à mont Boukero. Il en est de même des tuyaux du quartier Amaya.

La ronde du directeur général adjoint de la Lcde s’est poursuivie le 08 janvier dans les quartiers sud de Brazzaville, notamment dans les conduites d’eau de  Moussoso dans le 8è arrondissement Mabidou,  à l’usine de captage et de traitement d’eau de Kinsoundi Barrage,  dans le 1er arrondissement à Makélékélé ainsi qu’au réservoir de Sadelmi à dans le 7è arrondissement Mfilou. Toutes ces infrastructures sont également menacées par l’érosion. (ACI)

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