BRAZZAVILLE, 22 AVRIL (ACI) – Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), M. Pascal Tsaty Mabiala, a défendu, le 22 avril à Brazzaville, son statut de chef de fil de l’opposition congolaise, conformément à l’article 63 de la Constitution du 25 octobre 2015, suite aux propos diffamatoires contre lui et l’Upads.
Intervenant lors d’une conférence de presse sur les dérives désobligeantes de certains acteurs politiques, il a rappelé que selon l’article 11 de la Loi no 28-2017 du 7 juillet 2017, «le chef de l’opposition est le premier responsable du parti de l’opposition ayant obtenu le plus grand nombre d’élus à l’Assemblée nationale après le groupement politique de la majorité».
Ainsi, constatant que le premier parti est l’Upads et son premier responsable est l’honorable Pascal Tsaty Mabiala, celui-ci a été reconnu comme le chef de l’opposition politique, aux termes de la décision n 009/An/B/Ps du 29 mars 2018. De ce fait, il a précisé qu’il n’a jamais été nommé par un décret pris en conseil des ministres.
«Notre parti par ses représentants élus et le statut qui lui est reconnu actuellement, bénéficie des ressources publiques. Leur origine est légale et licite. Notre parti garde sa liberté d’action », a-t-il déclaré.
Répondant aux propos diffamatoires contre l’Upads lors d’une conférence de presse tenue récemment, par M. Clément Mierassa, il s’est permis d’apostropher des partis politiques. Pour lui, «M. Mierassa n’est ni l’unité de mesure, ni le baromètre de la vie politique du Congo pour distribuer la qualité d’opposant à qu’il veut», a-t-il déploré. (ACI/Kesnov Medurin Ngouolali)
