Brazzaville, 30 Août (ACI)- Les délégués réunis à la 26e session ordinaire élective du conseil synodal de l’Eglise évangélique du Congo (Eec), ont été invités, le 29 août à Brazzaville, à transcender le clivage du tribalisme, ethnique, culturel, linguistique et autres afin de relever l’Eglise actuellement en état de fragilité.
Cette invite est une recommandation du président sortant de cette entité, le révérend Alain juste Gonard Bakoua dans son mot à l’occasion du culte d’ouverture sur ces assises synodales. Ces assises se tiennent du 29 au 1er septembre sousle thème « une église glorieuse, sans tâche, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irreprehensible ».
Présentant l’état de l’Eglise, le président l’a comparé à un malade sortant d’un coma. Il a cité l’exemple d’une personne malade mourante que le seigneur Jésus Christ a ramené à la vie en rapport du texte se trouvant dans le livre de Marc au chapitre 2 des versets 1 à 12.
« Notre responsabilité et notre maturité sont engagées parce que l’Eglise est encore fragile voilà pourquoi, chers délégués, nous avons le devoir d’assurer les soins appropriés à ce malade qui peut marcher mais qui ne peut pas encore effectuer des grands mouvements », a-t-il déclaré. Il a signifié que ces assises sont placées sous le signe de la prise de conscience.
Par ailleurs, il les a appelés à être à l’écoute du Christ, Chef de cette Eglise.
Reconnaissant les bienfaits du tout puissant, le président a rendu grâce à sa volonté se manifestant pour la tenue de ces assises, de son expression de continuer à rassembler son peuple pour le relèvement de cette église.
Dans le souci de voir la réussite de cette élection, le président Bakoua, accompagné des participants ainsi que les fidèles présents à ce culte d’ouverture ont élevé une prière de supplication en français et en langues vernaculaires en ces termes, « Seigneur parle, Seigneur règne », a-t-on relevé.
Il a remercié le conseil synodal dans sa volonté de redresser, de remettre les choses en ordre, de rétablir la visibilité des institutions, pour sa prise de responsabilité de ramener le synode au mois d’août comme il en était de coutume. (ACI/H.Soukou Mavoungou).