BRAZZAVILLE, 07 JUIN (ACI)- L’Archevêque métropolitain de Brazzaville, président de la Confession épiscopale du Congo, Monseigneur Bienvenu Manamika Bafouakouahou, a mobilisé, le 06 juin à Brazzaville, les fidèles de l’église catholique sur toutes les questions liées à l’environnement, en vue de la protection des écosystèmes.
S’exprimant à l’occasion de la célébration de la troisième journée mondiale de l’Environnement, il a souligné que c’est l’occasion d’une sensibilisation sur la protection de l’environnement pour que chacun prenne davantage conscience de sa responsabilité chrétienne, de gardien de la création, une responsabilité que Dieu a confiée dès le commencement à son peuple.
« Le Congo, notre pays, est une faveur céleste du fait de son trésor de biodiversité. Il abrite une partie du 2e poumon de la planète, la forêt du bassin du Congo, et 2e plus grand fleuve du monde après l’Amazonie, des majestueuses rivières ainsi qu’une faune et une flore d’une richesse inestimable », a-t-il indiqué, ajoutant que cette nature généreuse est un reflet de la bonté divine.
Pour lui, cette affirmation est confirmée par les Saintes Ecritures dans le Livre de la Sagesse au Chapitre 9 : verset 1:« C’est une inconsistance que de demeurer dans l’ignorance de Dieu à partir de ce que l’on voit ; en examinant l’œuvre de la création l’homme devait être capable de connaitre celui qui est, il devait être capable d’en reconnaitre l’artisan », a-t-il révélé.
De même, la dégradation de l’environnement est aussi le dépérissement progressif de l’homme dont les conditions de travail dans les sites sont précaires, souvent sans équipement de sécurité et exposer à des risques sanitaires liés à l’utilisation des produits chimiques ainsi qu’à la pénibilité du travail, faute de non-respect des normes environnementales et sociales par certaines entreprises locales ou étrangères.
Intervenant à cette occasion, la ministre de l’Environnement du développement durable et du bassin du Congo, Mme Arlette Soudan Nonault, a fait savoir que le bassin du Congo, si riche en biodiversités et si vulnérable face aux bouleversements climatiques, la transition écologique et le développement durable s’imposent désormais comme les défis.
«Nous parviendrons à relever ces défis, à condition d’être vigilant, intransigeants face à tout ce qui menace de par notre propre activité et du fait de notre propre irresponsabilité l’intégrité de notre environnement », a-t-elle signifié.
Cette célébration s’est déroulée en présence du Premier ministre, M. Anatole Collinet Makosso, de quelques membres du gouvernement, du représentant résidant de l’Unesco au Congo et bien d’autres personnalités. (ACI/ Edouard Mangongo)