BRAZZAVILLE, 31 MARS (ACI) – Le cadres de la santé et les gestionnaires du projet régional de renforcement des capacités des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale, quatrième phase (Redisse VI), ont fait, le 27 mars à Brazzaville, le point sur le matériel utilisé lors de l’exercice du projet arrivée au terme du contrat.
Cet inventaire s’inscrit dans le cadre du processus de clôture des activités du projet, en date du 31 juillet dernier. Au nombre du matériel répertorier, figurent le matériel roulant, l’immobilier et l’équipement informatique.
A ce sujet, le coordonnateur du projet, le Dr Jean Pierre Okandzé Elenga a précisé que le moment du transfert du patrimoine a été déterminé en fonction de différentes étapes du processus de clôture. Ce moment inclut la date butoir interdisant certaines opérations et une période de grâce permettant de finaliser les démarches nécessaires pour un audit externe.
M. Okandzé Elenga a, cependant, déploré que la tutelle n’a pas respecté le processus de clôture, en reprenant le patrimoine abritant le projet. De cet fait, cette privation du patrimoine avant le délai fixé ne permettra plus au projet Redisse de finaliser les dossiers en cours. Il s’agit, entre autres du reversement à la Banque mondiale de la somme restante s’élevant à 277 millions de FCFA et déposé à la Banque congolaise de l’habitat en février dernier.
De même, il s’est indigné sur le fait que l’équipe du projet Redisse travaille, assure l’entretien et la sécurité des locaux depuis huit mois sans percevoir de salaire.
En outre, le Dr Okandzé Elenga a également fait savoir que tous les rapports relatifs au projet sont disponibles et un prêt important de plus de 8,8 milliards FCFA dont la quasi-totalité des fonds alloués a été utilisée au cours de la période d’exécution.
Le Redisse VI vise à renforcer les systèmes de surveillance des maladies à potentiel épidémiologique dans la région de l’Afrique centrale. C’est un projet régional impliquant des pays d’Afrique centrale, à savoir l’Angola, le Tchad, la République centrafricaine et le Congo. Ce projet est financé par la Banque mondiale pour une période de quatre ans, le Congo n’a travaillé que pendant trois ans et demi, a-t-il précisé. (ACI/Nadège Makoubama)