BRAZZAVILLE, 05 JUIN (ACI) – L’Association congolaise pour les droits et la santé (ACDS) a sensibilisé, récemment à Brazzaville, quarante-cinq femmes et jeunes filles sur la prévention au Vih/Sida et les dangers des avortements clandestins.
Au cours d’une conférence-débat, organisée dans le deuxième arrondissement de Brazzaville (Bacongo), des hommes de santé ont exposé sur trois thèmes à savoir les « avancées en matière de prévalence du Vih/Sida », « les conséquences des avortements clandestins » ainsi que « l’hygiène menstruelle ».
Développant le premier thème, le médecin généraliste évoluant au Conseil national de lutte contre le Sida, le Dr Boloko, a rappelé aux femmes que le Vih/Sida se transmet par voie sanguine ; par rapports sexuels non protégés et par la transmission de la mère à l’enfant.
Il a ajouté que la pathologie se développe en différentes phases parmi lesquelles, la phase asymptomatique et celle du Sida proprement dite, précisant qu’au Congo, la prévalence reste plus élevée chez les femmes que chez les hommes.
Concernant des conséquences des avortements clandestins, la sage-femme Ulrich Bouka a rappelé qu’un avortement clandestin constitue un danger permanent pour les femmes. Selon une étude, environ 47.000 femmes décèdent à travers le monde des suites d’un avortement clandestin, a-t-elle affirmé.
De son côté, la sage-femme Diane Mongondza a appris aux jeunes filles comment s’y prendre lorsqu’elles traversent la période menstruelle et quel genre de serviette hygiénique doivent-elles utiliser à cet effet pour éviter des infections vaginales.
L’ACDS est une association à but non lucratif qui œuvre dans le social et la santé. Elle intervient entre autres, dans la promotion et la défense des droits socio-économiques des populations vulnérables marginalisées et dans la lutte contre les violences basées sur le genre.
L’ONG œuvre aussi pour l’appui au leadership des femmes, filles et jeunes à travers la formation, le développement des activités génératrices de revenus et l’insertion sociale. (ACI)
