Congo/Santé : Tenue des  3e universités de gynécologie obstétrique sur l’infertilité

Brazzaville, 28 Dec (ACI) – La Société congolaise de gynécologie obstétrique (Socogo), a organisé, le 27 décembre à Brazzaville, les troisièmes universités de gynécologie obstétrique consacrée sur l’infertilité chez l’Homme, en vue de faire connaître davantage cette maladie pour une prise en charge optimale.

Placées sous le thème, « La prise en charge de l’infertilité, état des lieux et perspectives en République du Congo », ces assises ont été organisées pour sensibiliser les acteurs évoluant dans ce secteur, à une prise de conscience de la gravité de cette pathologie en sein de population.

A cette occasion, le président de Socogo,  M. Clotaire Itoua a souligné que l’infertilité est une épidémie, un problème majeur de santé publique, dont  les conséquences dans la vie des couples engendrent les rejets et les divorces.

Ces troisièmes universités permettront de rappeler les normes des règles des bonnes pratiques en matière d’infertilité. Elles permettront de poser les bases solides dans la prise en charge de l’infertilité.

A cet effet, l’implication des pouvoirs publics serait nécessaire, afin d’alléger le coût dans la prise en charge du traitement des personnes atteintes de cette maladie.

Intervenant au cours de ces assises, le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) au Congo, M. Lucien Manga, a exhorté les participants à travailler sur l’état psychologique des personnes atteintes de cette maladie.

Les participants aux troisièmes universités de gynécologie obstétrique.

Selon lui, la souffrance du désir d’avoir un enfant n’est pas physique, elle est psychologique et tout ce qui est psychologique est difficile à compter et à percevoir. « J’aurais souhaité que ces échanges se poursuivent après ces universités pour voir comment associer les autres spécialités dans la prise en charge des aspects psychologiques de ce type de problème ».

De son côté, le conseiller technique du ministère de la santé et de la population, M. Ludovic Ancelle Gnekoumou Libaba, a souligné que le thème de cette rencontre interpelle tout le monde. « En République du Congo, malgré les progrès réalisés dans l’amélioration de l’offre de soins et services de santé, la situation de la prise en charge de l’infertilité demeure préoccupante », a-t- il fait savoir.

Selon lui, l’accès au technologie de l’assistance à la procréation médicalement assistée est l’une des solutions pour soulager, tant soit peu, les victimes de cette maladie. Mais, malheureusement cette technologie est inexistante dans les services publics et embryonnaire dans les services privés. « Lorsque ces services sont disponibles dans les privés, les coûts ne sont pas à la portée de tout le monde », a-t- il ajouté.

L’organisation de ces universités, présente une opportunité pour tous les acteurs évoluant dans le domaine de l’infertilité de contribuer à la cible 37 de l’objet trois des objectifs du développement durable en mutualisant leurs efforts afin d’assurer d’ici 2030 l’accès de tous à des services des soins de santé sexuelle et procréatif y compris la planification.

L’information et la prise en compte sont des procréatives dans les stratégies et programmes nationaux. (ACI/Audrey Sounguika).

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