BRAZZAVILLE, 17 SEPT (ACI) – Les cadres du secteur de la santé ont validé, le 16 septembre à Brazzaville, le plan national et le manuel de la démarche qualité selon l’approche «Une seule santé», en vue de permettre aux laboratoires congolais d’assurer la fiabilité des résultats, de rehausser le niveau de la qualité et d’accompagner ces structures vers l’accréditation.
Ces deux documents, validés à la clôture des travaux d’un atelier y relatif, permettront à terme de préparer les laboratoires du réseau congolais d’aller vers la reconnaissance des pairs. En effet, le plan national de mise œuvre de la démarche qualité dans les laboratoires couvre la période 2023-2026.
Quant au manuel qualité, il présente les dispositions générales adoptées et mises en œuvre par le système des laboratoires au Congo pour obtenir et garantir la qualité des prestations conformément aux exigences de la norme de qualité générale NF EN ISO 9001 : 2015 et complétée par celles spécifiques aux laboratoires de biologie médicale (NF EN ISO 15189, 15190, 17025 et 22870) et de diagnostic vétérinaire (NF EN ISO 17025).
Ce manuel décrit également l’organisation des laboratoires, le système de management de la qualité, les différents types de prestations et les dispositions mises en place et appliquées systématiquement en matière d’assurance de la qualité dans le pays.
«Il fallait doter le pays de ces documents, car ils concernent les trois secteurs recommandés, à savoir la santé humaine, animale et environnementale. Ces documents viennent s’adosser sur une politique nationale qui existe et qu’on vient d’actualiser», a indiqué le directeur des technologies de la santé à la direction générale des soins et services de santé, le Dr Jean Akiana.
Poursuivant son propos, il a fait savoir que la mise en place de la démarche qualité au laboratoire est essentielle dans la gestion des ressources humaines, du matériel, des réactifs et consommables ainsi que dans l’application des mesures de biosécurité et de bio sûreté.
Intervenant à cette occasion, le conseiller à la santé du ministre de la Santé et de la population, le Dr Jean Claude Moboussé, a souligné la nécessité de réorienter le système de santé et les services de laboratoires vers les soins de santé primaire pour la couverture sanitaire universelle et la sécurité sanitaire.
Organisé par le Projet régional de renforcement des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale, quatrième phase (Redisse IV), cet atelier a regroupé environ 25 participants.
Le projet Redisse IV a été conçu pour contribuer à la sécurité sanitaire régionale et mondiale. Il accompagne les pays de l’Afrique centrale, entre autres à respecter les obligations au titre du RSI-2005 grâce à la mise en œuvre de la Stratégie de surveillance intégrée des maladies et riposte (Smir). (ACI/Grace Dinzebi)
