BRAZZAVILLE, 1er AVRIL (ACI)- La chambre haute du Parlement a reçu, le 31 mars à Brazzaville, près de 200 jeunes filles, venues de différents établissements de la place pour les édifier sur le rôle des femmes dans la gouvernance et la prise des décisions de cette institution parlementaire.
Organisée en collaboration avec le groupe « Elikia Na Ngai », cette visite éducative au siège du Sénat s’est inscrite dans le cadre de la clôture du mois de la femme. Elle a permis aux collégiennes, lycéennes, universitaires et aux filles de différentes associations de s’imprégner du rôle du Sénat, le processus législatif, la place des femmes dans cette institution ainsi que les missions et le fonctionnement du Parlement.
Ouvrant la séance, la deuxième secrétaire du bureau du Sénat, Mme Elisabeth Mapaha, a rappelé aux participants l’importance de la Journée internationale des droits des femmes, en mettant en avant le rôle des femmes dans la gouvernance et la prise des décisions.
«Il est important pour vous les élèves, qui représentez l’avenir de notre pays, de vous informer et engager. Il s’agit d’un moment propice à la réflexion et la recherche de solutions visant à améliorer les conditions de chacune des femmes», a-t-elle indiqué.
Au cours de cette journée, les sénatrices ont aussi exploité le thème lié aux défis et opportunités pour les femmes en politique. Elles ont témoigné sur leurs parcours politique et professionnel, et ont répondu aux préoccupations des jeunes.
Clôturant la séance, la présidente de la Commission éducation, culture, science, information et technologie du Sénat, Mme Odette Massoussa a incité les filles à poursuivre leurs études et à croire en leurs capacités avant de s’engager dans la politique ou dans d’autres domaines.
La présidente de l’association « Elikia Na Ngai », Mme Edith Nanette Diba, quant à elle, s’est dite satisfaite pour avoir fait découvrir aux jeunes le rôle des institutions. «Parfois, on a la méconnaissance de nos institutions. Et, entant que jeunes, on doit connaître tout ce qui se passe dans nos armoiries, avoir une connaissance approfondie pour être une jeunesse engagée », a-t-elle souligné.
Pour les participantes de cette séance de travail, cette occasion était enrichissantes, car elles ont appris les difficultés que rencontrent la femme pour intégrer le milieu politique au Congo et ont souhaité revoir l’âge de siéger au Sénat.
Au terme de la rencontre, elles ont visité l’hémicycle. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)
