BRAZZAVILLE, 13 NOV (ACI) – Les responsables du Fonds national d’appui à l’employabilité et à l’apprentissage (Fonea) et la Chambre de commerce se sont engagés, le 11 novembre à Brazzaville, à former les conducteurs de moto-taxis, afin de minimiser les cas des accidents sur la voie publique.
Cette information a été donnée lors du lancement de la campagne des inscriptions, organisée en prélude de cette formation dont le début aura lieu le 1er décembre prochain, sous le thème «Former les conducteurs des motos-taxis à la bonne conduite, gage d’une sécurité routière».
Cette formation gratuite portera sur la bonne connaissance du code de la route et la bonne pratique, gage de sécurité routière. Elle vise à former 5.000 conducteurs de moto-taxis sur toute l’étendue du territoire national.
Elle va se dérouler en deux vagues à savoir, 1.000 conducteurs pour une vague et 200 conducteurs pour la sous vague. D’après les organisateurs, à l’issue de cette formation, la liste des conducteurs formés sera envoyée au commandement de la force de police et de la gendarmerie.
Dans son allocution, le directeur général du Fonea, M. Patrick Ntsibat, a invité le collectif des conducteurs des taxi-motos à encourager ses membres à s’inscrire massivement à la formation qui leur est réservée et que, par anticipation, les apprenants fassent preuve de détermination et d’assiduité durant cette formation.
A son avis, le Fonea est persuadé que le phénomène des taxi-motos, problème hier, peut être transformé en opportunité aujourd’hui. « Cette filière constitue, à l’échelle nationale, un foyer de 7.000 emplois directs générant plus de 46 milliards de Fcfa par an», a-t-il poursuivi.
De son côté, le secrétaire exécutif du conseil consultatif de la jeunesse, M. Prince Michrist Kaba Mboko, a relevé qu’il est important de légiférer ce secteur et indispensable d’organiser des formations pour les animateurs de ce secteur car, plusieurs conducteurs de moto-taxis méconnaissent le code de la route, d’où de nombreux accidents quelquefois très graves.
Par ailleurs, il a fait savoir que cette formation va aider ces derniers à remplir les conditions pour bénéficier de l’assurance. «Il est inconcevable que ce secteur ne puisse pas bénéficier du droit à la sécurité», a-t-il souligné.
Poursuivant son propos, il a fait remarquer que le secteur des moto-taxis se présente aujourd’hui comme une opportunité pour les jeunes Congolais. « Nous devons, également, solliciter la force de l’ordre à plus de professionnalisme dans l’accomplissement de leur mission pour garantir la paix et la sécurité des citoyens », a-t-il dit en outre. (ACI/Nadège Makoubama)
