BRAZZAVILLE, 03NOV (ACI) – La ministre de l’Économie forestière, Mme Rosalie Matondo, a appelé, le 1er novembre à Brazzaville, les jeunes qui profanent les tombes des défunts à les respecter.
«Nous devons avoir du respect envers nos aïeux qui nous ont précédé parce que c’est un chemin que nous allons tous emprunter. Si nous ne les respectons pas, nos tombes seront profanées également», a-t-elle déclaré après la cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs au cimetière du centre-ville, à l’occasion de la fête de la Toussaint.
Représentant le gouvernement à cette occasion, elle a souligné la nécessité de continuer à éduquer la jeunesse à travers l’éducation civique, afin que ceux-ci puissent apprendre ces valeurs traditionnelles.
Mme Matondo a relevé l’importance de cette journée qui permet d’honorer les morts. Aussi, elle a invité les populations à maintenir continuellement propre les cimetières et de ne pas seulement attendre la fête de la Toussaint pour les assainir.
S’agissant de la fermeture du cimetière du centre-ville, situé à Poto-Poto, troisième arrondissement de Brazzaville, la ministre en charge de l’économie forestière a fait savoir que cette décision résulte de la saturation de la superficie attribuée à ce site.
Dédiée à tous les saints, la Toussaint, est un jour férié établie pour commémorer les morts. A cette occasion, les familles fleurissent et mettent les bougies allumées sur les tombes de leurs parents décédés. Ces deux gestes symbolisent la vie heureuse après la mort depuis le XIXe siècle, a-t-on appris.
Sur ce, une citoyenne, Mme Anastasie Gimbi a indiqué que le 1er novembre, est une fête importante pour célébrer les morts parce que ceux-ci ne sont pas morts, c’est la chair qui meurt, mais l’esprit est bien disposé.
Pour elle, c’est une occasion de nettoyer personnellement la tombe de son père. « Je ne peux pas appeler les nettoyeurs pour nettoyer la tombe de mon père. C’est à moi de le faire parce que de son vivant il s’est occupé de moi », a-t-elle conclu. (ACI/Berninie Dédé Massamba)
