Congo/Unicef : Vers un système d’interopérabilité pour les enregistrements de naissance

Brazzaville, 17 Fev (ACI) – Le bureau du Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef) au Congo, a annoncé, le 16 février à Brazzaville, la volonté de cette institution onusienne d’appuyer le gouvernement dans la mise en œuvre du système d’interopérabilité pour les enregistrements de naissance.

Intervenant au cours de la formation des journalistes sur la protection de l’enfant, le responsable protection de l’enfant Unicef Congo, M. Roland Bris Kongo, a fait savoir que ce système consiste à faire de sorte que quand une femme accouche dans un centre de santé, en sortant de l’hôpital, qu’elle puisse sortir avec l’acte de naissance de son enfant, au lieu d’aller encore à la mairie.

Selon lui, la Direction générale de l’administration du territoire (Dgat) doit normalement affecter dans tous les centres de santé un officier d’état civil, en vue d’établir les actes de naissance dès l’accouchement, pour éviter les démarches à la mairie et le retard dans l’obtention de cette pièce d’état civil.

A ce sujet, a-t- il dit, l’Unicef travaille avec la Dgat et le ministère de la justice pour que ce système soit opérationnel. « Un comité interministériel a été mis en place, mais pour l’instant qui ne fonctionne pas encore bien, mais l’objectif de l’Etat est d’arriver à ce niveau », a-t- il mentionné.

Outre la mise en œuvre prochaine du système d’interopérabilité, il a souligné que l’Unicef joue un rôle de veille et d’alerte pour les interventions de première ligne en matière de protection de l’enfant, à travers les comités de protection installés à Brazzaville, Pointe-Noire, et dans d’autres départements.

« L’Unicef met à la disposition de ces comités de protection un fonds qui sert dans la prise en charge de première ligne.  Au lieu d’attendre que le parent cherche l’argent, quand il y a l’urgence, ces comités prennent l’engagement d’amener l’enfant à l’hôpital, ce qu’on entend par l’intervention de première ligne », a-t-il ajouté.

Pour sa part, le chef de cabinet du premier vice- président du Conseil supérieur de la liberté de la communication (Cslc), M. Aurélien Taty, a souligné que l’une des missions du Cslc est d’assurer la protection de l’enfant et de l’adolescence. C’est un sujet qui concerne le ministère de communication et le Cslc.

« Nous avons nos textes réglementaires, la nouvelle loi qui a été modifiée confie au Cslc cette mission d’assurer la protection de l’enfant au niveau des médias, surtout audiovisuels en ce qui concerne l’image », a-t- il dit. (ACI/Edouard Mangongo)

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