Brazzaville, 13 Nov (ACI) – Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, a insisté, le 11 novembre à Riyad, au Royaume d’Arabie Saoudite, sur la nécessité de mettre fin aux agressions israéliennes, afin d’instaurer une paix juste et durable dans la région.
« Transcender cette crise et éviter qu’elle ne se reproduise ne sauraient être possible qu’à travers la cessation des agressions contre Al-Qods Acharif et des provocations qui heurtent les sentiments de plus d’un milliard de musulmans », a indiqué le Souverain marocain dans sa déclaration lors du Sommet extraordinaire Arabo-Islamique.
Il a souligné qu’il revient à la communauté internationale d’œuvrer pour que l’avenir de la région et celui de ses populations ne soit pas hypothéqué. « Nous nous trouvons à un tournant décisif qui commande à tous, fermeté et responsabilité pour mettre un terme aux agressions israéliennes », a-t-il précisé.
Selon lui, cette étape exige aussi de faire prévaloir la raison et la sagesse pour instaurer une paix à même de garantir la sécurité et la stabilité pour l’ensemble de ses peuples.
En outre, il a fait remarquer qu’en sa qualité de Président du Comité Al-Qods, il a toujours interpeller la conscience humaine pour que cesse le massacre de vies humaines pour concrétiser quatre priorités urgentes à savoir, d’induire une désescalade urgente et concrète, mettre fin aux agressions militaires pour aboutir à un cessez-le-feu durable et vérifiable ; garantir la protection des civils de sorte à ce qu’ils ne soient plus pris pour cible, conformément au droit international et humanitaire.
Ainsi que de permettre l’acheminement fluide et en quantités suffisantes des aides humanitaires au profit des populations de Gaza et de Projeter une perspective politique pour la question palestinienne de nature à relancer la solution à deux États, tel que convenu par la communauté internationale.
Dans le cadre de ses missions, il a, également, signé avec Sa Sainteté le Pape François « l’Appel d’Al-Qods», pour la sauvegarde de la Ville d’Al Qods Acharif, comme patrimoine commun de l’humanité et la préservation de son statut historique et juridique ainsi que de ses lieux sacrés. (ACI/Berninie Dédé Massamba)
