BRAZZAVILLE, 09 JUIN (ACI) – La représentante résidente du Pnud au Congo, Mme Adam Diane Barry, a exhorté, le 7 juin à Brazzaville, l’humanité à créer un avenir durable en plantant les arbres, en vue de laisser un héritage à la prochaine génération.
S’exprimant à l’occasion de la journée de sensibilisation, initié dans le cadre de la journée mondiale de l’environnement, elle a fait savoir que la vision de son institution est celle d’un avenir où la biodiversité et les écosystèmes sont protégés, restaurés et valorisés comme un filet de sécurité planétaire pour toute l’humanité.
« Nous devons sauvegarder notre alimentation, notre eau, nos moyens de subsistance, nos emplois, notre climat, notre santé et sécurité, afin de permettre aux gens de sortir de la pauvreté et des inégalités pour vivre une vie plus juste et durable », a-t-elle insisté.
A cette occasion, elle a indiqué que le Pnud avec l’ensemble des agences spécialisées des Nations Unies et leurs partenaires appellent, à travers leurs programmes, à des actions plus audacieuses, inscrites dans l’innovation et portant des ambitions pour toucher un nombre significatif de population dont la vie est intrinsèquement liée aux écosystèmes naturels.
En délivrant le message du secrétaire général des Nations Unies, le coordonnateur résident des agences du système des Nations Unies au Congo, M. Chris Mburu a souligné que l’humanité est titulaire des terres. Or, partout dans le monde, un mélange toxique de pollution, de chaos climatique et de décimation de la biodiversité est en train de transformer des terres en déserts et des écosystèmes florissants en termes mortes.
Par ailleurs, il a indiqué que les pays doivent honorer leurs engagements en matière de restauration des terres et des écosystèmes dégradés afin d’appliquer intégralement le Code mondial de la biodiversité de Kunning-Montréal. Il a martelé qu’ils doivent utiliser leurs nouveaux plans d’actions nationaux pour le climat pour définir comment mettre fin à la déforestation et inverser la tendance d’ici 2030.
« Nous devrions aussi augmenter les financements visant à aider les pays en développement à s’adapter aux phénomènes météorologiques violents, à protéger la nature et à favoriser l’épanouissement durable », a-t- il fait savoir.
Au cours de cette cérémonie, plusieurs activités ont été organisées, parmi lesquelles la remise de prix à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, décerné à deux congolaises, notamment Mme Divine Gaelle Ibinda et Mme Samuelle Urielle Valmhan Mackoumbou, pour la présentation de leurs projets. (ACI/Kesnov Medurin Ngouolali)
