Kintélé, 05 Juil (ACI)- La vice-secrétaire générale des Nations unies, Mme Amina J. Mohamed, a émis le 5 juillet à Kintélé, dans le département du Pool, le souhait de garantir le déploiement d’une architecture pour assurer une transition verte, afin d’établir un équilibre de la culture, les coutumes des autochtones et des populations locales.
Intervenant lors du segment des Chefs d’Etat et de gouvernement à la première Conférence internationale sur l’afforestation et le reboisement (Ciar), elle a évoqué l’intérêt d’améliorer les vies des populations dans le cadre de l’agenda 2030, trouver des résolutions vertes, assurer la fourniture de la sécurité et de la résilience vis à vis des ressources naturelles tout en contribuant à la création des emplois, ainsi que de garantir des grandes opportunités pour la prospérité économique et sociale.
« Nos forêts soutiennent les vies, cet atout important doit être accéléré pour améliorer la vie de tout le monde. Elles couvrent une grande surface de la terre, contribuent à nos vies et aux écosystèmes », a-t-elle souligné.
Les rivières, les tourbières, la flore, la faune sont une interconnexion incitant l’équilibre de la culture, et des coutumes des autochtones et des populations locales. Ce sont des sources pour les économies nécessitant un équilibre entre tous les besoins et l’établissement des mécanismes pour essayer de gérer ces résultats, a indiqué Mme Mohamed.
A son avis, il existe plusieurs actions à travers des plateformes dans le cadre de l’Accord de Paris sur la biodiversité dont l’afforestation. La question des forêts est un catalyseur pour cette transition dans le cadre de toutes les initiatives destinées à la décennie 2050, renforçant les institutions afin d’avoir un financement intégré.
« Nous pouvons apporter un nouveau paradigme et aller vers un investissement vert en Afrique, sous notre leadership, aller vers la transformation avec des initiatives de promotion des intégrations régionales et avoir une appropriation pour permettre de restaurer la nature et la préserver », a-t-elle dit.
Les marchés du carbone sont aussi les initiatives auxquelles les parties prenantes doivent apporter de l’attention pour pouvoir partager le retour sur l’investissement, a signifié Mme Mohamed.
La Cop 30 au Brésil, est une grande ambition pour parvenir à ce que vise l’humanité. Elle nécessite la participation de tout le monde pour aller vers un monde meilleur, a-t-elle souhaité. (ACI/ Edouard Mangongo)
