Pointe-Noire, 29 Juil (ACI) – Plusieurs avocats venus d’Afrique et d’Europe ont pris part à la deuxième édition des universités d’été, tenue du 24 au 26 juillet à Pointe-Noire, sous le thème « Le droit du sport en Afrique », pour renforcer leurs capacités en cette matière méconnue dans leur profession.
Le Réseau international des femmes avocates (Rifav) a organisé cette édition, en partenariat avec l’Ordre national des avocats du Congo. Elle a connu la participation des partisans du Burundi, de la République démocratique du Congo (Rdc), du Cameroun pour apprendre, entre autres, la réglementation des contrats sportifs et des paris sportifs, la rédaction des contrats sportifs, le droit des obligations sportives, et le contentieux sportif en Afrique aux côtés des experts comme le docteur Moukala-Moukoko, cofondateur en 2013 du tribunal sportif du Congo (Ccas).
« Tenir cette édition sous ce thème a été un réel succès car le droit du sport est un droit nouveau. En France, par exemple, il n’y a que cinq universités qui enseigne cette matière. Ce n’est pas pour rien que nous avons choisi ce thème parce que 2024 est une année sportive, il y a eu la Can, ligue, coupa America, les Jeux olympique », a expliqué la secrétaire générale du Rifav, avocate au barreau de Paris, Mme Félicité Esther Zeifman.
Pour la présidente de la ligue des femmes avocates du Kouilou en Rdc, Mme Sandrine Molele Lingombo, ayant des connaissances en gestion des litiges sportifs, a pris l’engagement de les mettre en pratique et aussi au profit des autres avocats de son pays.
Abordant dans le même sens, Me Françoise Mbongo, avocate au barreau de Pointe-Noire, a fait savoir que le droit du sport ne faisait pas partie des matières qu’ils exercent. Pour elle, cette formation marque le point de départ pour l’exercice de cette matière.
Clôturant les travaux, le président de l’Ordre national des avocats du Congo, Me Claude Coelho de Carvalho, s’est réjoui de l’initiative du Rivaf car, la profession est restée trop éloignée du sport.
Le Rivaf a pour objectif de former les avocats afin qu’ils soient plus compétitifs sur le marché. Depuis 2020, trois cent formations ont été dispensées, a-t- on appris. (ACI/LOE MERCIA).
