PEKIN, 15 AVRIL (ACI) – Le Centre international pour les professionnels de la communication de Chine (Cipcc) a lancé depuis le début du mois d’avril, une nouvelle édition de son programme d’échange, accueillant plus de 200 journalistes issus des pays en développement, dont une forte représentation africaine.
Selon le directeur du Cipcc, M. Yu Lei, cette initiative vise à promouvoir la compréhension mutuelle et à renforcer la coopération médiatique entre la Chine et les pays partenaires.
«Nous voulons que les journalistes voient par eux-mêmes ce qui se passe en Chine, et qu’ils se forgent leur propre opinion au-delà des récits dominants des médias occidentaux», a déclaré M. Yu Lei lors d’un échange avec la presse.
Ce programme d’échange, a-t-il signifié, offre aux participants l’opportunité de visiter des régions clés du pays, d’assister à des événements diplomatiques et économiques majeurs, et de participer aux ateliers culturels.
M. Yu Lei a aussi fait savoir que les journalistes africains représentent près de la moitié des participants accueillis par le programme depuis son lancement. Cette coopération s’inscrit dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac).
«Les journalistes africains sont aujourd’hui plus professionnels, multilingues et techniquement compétents qu’il y a dix ou vingt ans», a reconnu le directeur du Cipcc. «Ces journalistes incarnent un continent en pleine montée en puissance. Nous espérons que leur expérience en Chine enrichira leur parcours professionnel et leur vision du monde», a-t-il ajouté.
Aussi, il a insisté sur l’objectif à long terme du programme, notamment la création d’une passerelle durable entre les peuples. «Nous souhaitons que nos anciens participants deviennent, dans leur vie professionnelle, des ambassadeurs de l’amitié, de la compréhension mutuelle et du dialogue entre la Chine et leurs pays d’origine», a-t-il poursuivi.
Les journalistes invités auront, entre autres, l’occasion de travailler aux côtés de professionnels chinois, de découvrir les coulisses des grands médias nationaux comme CGTN, Xinhua ou encore le Quotidien du Peuple, et d’élargir leur réseau dans un contexte mondial marqué par des tensions croissantes sur les narratifs médiatiques.
Créé en 2014, le Cipcc a déjà permis à plus de 700 journalistes originaires de plus de 100 pays de découvrir la Chine contemporaine. (ACI/Berninie Dédé Massamba)
