Brazzaville, 28 Mai (MAP/ACI) – Une trentaine de parlementaires et Lords britanniques ont demandé, le 24 mai dernier, de soutenir officiellement et sans tarder le plan d’autonomie marocain comme seule solution au conflit artificiel autour du Sahara marocain.
Dans une lettre adressée au ministre des Affaires Étrangères, M. David Cameron, ils ont signifié qu’en plus d’être la voie la plus pragmatique, l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc pour le Sahara respecte les traditions locales et les aspirations démocratiques.
Pour eux, cette initiative offre une solution viable pour parvenir à une paix et une stabilité durables. Ils ont rappelé que l’initiative est soutenue par les alliés de Londres et plus de 80 pays à travers le monde.
« Il ne doit pas y avoir d’espace pour plus de séparatisme ou de division », ont-ils martelé, assurant qu’au contraire, il faut renforcer l’engagement proactif du Maroc dans la promotion de la sécurité et de la stabilité régionales.
« Rester neutre ou tenter des résolutions alternatives ne peut que perpétuer un statu quo néfaste qui met en péril la sécurité de la région », ont-ils plaidé.
Alors que plusieurs d’entre eux ont visité le Maroc et ses Provinces du Sud, où ils ont eu l’occasion de rencontrer des dirigeants locaux, des représentants de la société civile et des organisations de défense des droits de l’homme, les signataires ont estimé que leurs observations, couplées à celles d’universitaires, chaire de droit international et d’études constitutionnelles internationales de l’université de Cambridge, renforcent leur conviction que le Royaume-Uni doit apporter un soutien proactif au plan d’autonomie du Maroc.
En outre, la région du Sahara a le potentiel d’améliorer considérablement les opportunités énergétiques, de sécuriser les chaînes d’approvisionnement et de permettre l’accès à de nouveaux marchés, ont-ils écrit, citant des infrastructures stratégiques, à l’instar du port de Dakhla, comme preuve de progrès durable, permettant à la région de s’imposer comme pôle d’innovation et de coopération internationale.
Pour réaliser pleinement ce potentiel, Londres doit apporter le concours de ses institutions financières, telles que UK export finance (Ukef) et British international investment (BII), ont-ils poursuivi, rappelant que cette approche, adoptée notamment par les États-Unis et la France, est compatible avec l’accord d’association conclu entre les deux pays, qui couvre la région du Sahara marocain et qui a été jugé légal par la Haute Cour de Londres.
Aussi, ils suggéré au Royaume-Uni de renforcer ses alliances avec des nations stables, partageant les mêmes idées, afin de promouvoir la stabilité régionale et la sécurité internationale, assurant que parmi ces nations partenaires, le Maroc occupe une place prépondérante.
Le prochain dialogue stratégique entre le Royaume-Uni et le Maroc constitue une occasion pour le Royaume-Uni de redéfinir son rôle et son influence dans la région, relèvent les signataires, assurant que le Maroc mérite notre soutien total et sans équivoque. (MAP/ACI)