Monde/Santé : Baisse du taux de mortalité infantile à plus de 4 millions

Brazzaville, 13 Mars (ACI)- Les dernières données du Groupe inter organisation pour l’estimation de la mortalité juvénile, indique une baisse à 4,9 millions de décès d’enfants de moins de 5 ans depuis 2022, rapporte un communiqué du Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef) parvenu à l’Aci.

Ces statistiques ont été rendues publique dans un rapport de l’Onu, publié le 13 mars. Selon le communiqué, ces chiffres ont été recueillis auprès des sages – femmes, du personnel de santé qualifié et aux agents de santé de proximité.

A cet effet, la directrice générale de l’Unicef, le Dr Catherine Russell, a fait savoir que les efforts déployés à l’échelle individuelle, communautaire et nationale depuis plusieurs décennies pour fournir aux enfants des services de santé économiques, de qualité et efficaces ont permis de montrer que le groupe dispose des connaissances et des outils nécessaires pour sauver des vies.

Grâce à la diminution conséquente du nombre des décès d’enfants de moins de 5 ans dans le monde à 51% depuis 2000, plusieurs pays à revenu faible et intermédiaire de la tranche inférieure ont enregistré des baisses supérieures à cette moyenne mondiale, montrant qu’il est possible d’accomplir des progrès en allouant suffisamment de ressources aux soins de santé primaire, notamment, à la santé et au bien – être de l’enfant.

D’après le rapport, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour mettre un terme à tous les décès évitables d’enfants et des jeunes. « En plus des 4,9 millions d’enfants de moins de 5 ans décédés, dont la moitié était des nouveaux- nés, 2,1 millions d’enfants et des jeunes âgés de 5 à 24 ans ont perdu la vie en 2022, dont la majorité ont lieu en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est », ajoute le communiqué.

Les causes évitables de cette perte des vies ont été la prématurité, les complications liées à l’accouchement, la pneumonie, la diarrhée et le paludisme. « Nombreux des enfants auraient pu être sauvés s’ils avaient accès à des interventions essentielles peu onéreux telles que la vaccination, la poursuite de l’allaitement et les maladies infantiles »

Pour sa part, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné que malgré les progrès salutaires enregistrés, chaque année, des millions de familles sont confrontées à la perte d’un enfant, souvent dès les premiers jours suivant sa naissance.

« Les chances de la survie d’un enfant ne devraient pas être déterminées par son lieu de naissance. Il est essentiel d’améliorer l’accès de chaque femme et de chaque enfant à des services de santé de qualité, notamment, dans les situations d’urgence et dans les zones reculées, a t- il fait savoir.

Pour empêcher les décès évitables d’enfants, il est impératif de donner au personnel de santé les moyens de prodiguer des soins de santé primaires en investissant en faveur de la formation, de l’emploi et de la mise en place de conditions de travail décents.

De son côté, le directeur mondial pour la santé, la nutrition et la population à la Banque mondiale, et directeur du mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents, cette année a montré que le groupe a franchi une étape importante, moins d’enfants meurent avant d’atteindre 5 ans, a-t-il expliqué.

« Ces résultats sont loin d’être satisfaisants. Il est impératif que nous accélérions le rythme de nos progrès en intensifiant les investissements, la collaboration et les initiatives visant à mettre fin aux décès évitables d’enfants et honorer notre engagement mondial », a t- il dit.

Par ailleurs, les études montrent que les décès d’enfants dans les pays les plus à risque mourraient baisser considérablement si les enfants pouvaient bénéficier d’interventions à Assise communautaires.

Le Groupe interorganisation pour l’estimation de la mortalité juvénile des Nations unies a été créé en 2004. Il est placé sous la houlette de l’Unicef, il inclut l’organisation mondiale de la santé, le Groupe de la Banque mondiale et la Division de la population du département des affaires économiques et sociales des Nations unies. (ACI/ Édouard Mangongo)

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