Monde/Santé : Moeti Matshidiso alerte sur la modification des schémas de transmission des maladies infectieuses

KINTELE, 28 OCT (ACI)- La directrice régionale de l’Oms Afrique, Mme Moeti Matshidiso a fait savoir, le 27 octobre à Brazzaville, que le changement climatique aggrave les menaces sur la perturbation des écosystèmes en intensifiant et modifiant les schémas de transmission des maladies infectieuses.

Dans son mot de circonstances à la réunion des ministres au sommet des trois bassins des écosystèmes de biodiversité et des forêts tropicales, elle a indiqué que le changement climatique provoque aussi des événements météorologiques extrêmes tel que les inondations et les sécheresses.

« La perturbation des écosystèmes due à l’activité humaine et la perte de biodiversité sont liées à l’émergence de maladies zoonotiques et à transmission vectorielle. La pandémie de Covid-19 a mis en évidence l’importance de la gestion de ces risques, avec des conséquences dévastatrices pour la santé, la vie et les économies nationales » a indiqué, Mme Matshidiso.

Bien que les populations vulnérables dépendent souvent de la biodiversité pour leur subsistance, leur santé et leur bien-être, cependant, a-t-elle dit, elles sont les moins responsables de sa perte.

Dans son message, la directrice met en avant l’importance de la biodiversité, de la santé, et du changement climatique dans un contexte mondial interconnecté, soulignant la nécessité de solutions coordonnées et de financements pour faire face à ces défis cruciaux. « L’approche « Une seule santé » est recommandée, reconnaissant l’interdépendance entre la santé humaine, animale et environnementale », a-t-elle ajouté.

En outre, elle a précisé que ces défis transcendent les frontières nationales et continentales. Ils nécessitent une action collective. « L’Oms est déjà à pied d’œuvre en ce qui concerne le climat, la santé et les urnes à la lumière des résultats de ce sommet, nous orientons nos efforts en collaboration avec nos différents partenaires, vers un renforcement de soutien fourni à nos États membres », a indiqué.

De son côté, le Royaume-Uni, en tant que président de la Cop 26, a mis les forêts au cœur de l’ordre du jour climatique et a souligné l’importance du bassin du Congo dans ce contexte.

De même, il s’engage à soutenir cette région ainsi que les autres grands bassins forestiers et met l’accent sur l’importance de la collaboration entre les gouvernements, les entreprises et les communautés locales, ainsi que la reconnaissance des peuples autochtones dans la protection des forêts.

L’importance de la protection des forêts dans les défis mondiaux d’aujourd’hui a été mis en exergue par ces partenaires financiers qui ont révélé que la préservation des grandes forêts naturelles est cruciale pour maintenir le réchauffement climatique en dessous de 1,5 degré et atteindre les objectifs de développement durable.

De plus, les forêts ont un impact sur le refroidissement de la planète. La perte des trois grandes forêts tropicales entraînerait un réchauffement supplémentaire.

Les partenaires financiers et techniques ont salué le leadership de la République du Congo dans la réunion des trois grands bassins forestiers du monde. (ACI/Marlyce Tchibinda Batchi)

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