Pointe-Noire/Sécurité Maritime : Les femmes recommandent plus de formations pour le renfoncement des capacités

Pointe-Noire, 28 Mai (ACI) – Les femmes  du Réseau du secteur maritime et portuaire de la République du Congo (Wimafrica-Congo) ont recommandé, le 23 mai à Pointe Noire, de développer les politiques de formations contribuant au renforcement de leurs capacités afin de challenger aux cotés des hommes.

Elles ont fait des recommandations à l’issue de la 3e édition de la Journée internationale des femmes du secteur maritime (Jifsm), célébrée en différée. A cette occasion, les femmes du Wimafrica ont proposé de promouvoir l’égalité entre les sexes et à accroitre leur sécurité en milieu marin, de développer la culture du mentorat et d’élaborer les politiques du genre au sein des structures sous tutelle pour accéder à l’atteinte de l’objectif de développement durable n°5 (Odd 5) .

Patronnée par  le ministre des transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, M. Honoré Sayi, cette édition a été placée sous le thème «Pas de nuage à l’horizon, ces femmes qui forgent l’avenir de la sécurité maritime».

Les femmes marins représentent, en effet,  que 2% de la main d’œuvre d’équipage des navires, et se trouvent principalement dans les navires de croisières, alors que dans les compagnies maritimes et d’armateurs, elles constituent  34% de la main d’œuvre. C’est le résultat de l’enquête de l’Organisation maritime internationale (Omi), menée en 2021, a fait savoir le directeur générale de la marine marchande, M. Christian Armel Nkou.

L’Omi a, à cet effet, instituée cette journée le 18 mai de chaque année depuis 2022, pour explorer les possibilités qui s’offrent aux femmes, en vue de contribuer, aux processus de prise de décision dans ce secteur et de repenser la place de la femme dans le secteur.

Le ministre prononçant son discours

Pour cette  édition,  les femmes congolaises ont échangé autour de plusieurs sous thèmes dont  le genre et sécurité maritime : le contrôle des navires par l’Etat du port et la gestion des marchandises dangereuses, avec les experts de la direction générale de la marine marchande(Digemar) et du Port autonome de Pointe Noire (Papn).

Clôturant les travaux, le ministre en charge de la marine marchande a invité les femmes à s’impliquer davantage pour le développement du secteur maritime et lutter contre toute forme de discrimination.

 «Je vous affirme que le gouvernement de la République continuera à appuyer tous vos efforts dans l’atteinte de vos objectifs. Je suis convaincu que votre détermination à booster le secteur maritime fera la fierté de notre secteur», a  souligné M. Sayi.

Photo de famille des participants à l’atelier sur la gestion maritime

Pour la présidente de Wimafrica-Congo et  coordonnatrice de Wimowca, Mme Armelia Josline Itoua Ndaké, les femmes de son association sont fermement déterminées   à déconstruire les traditions de manque de formation dans le secteur.

De  son côté, la Coordonnatrice du Réseau des femmes portuaires et maritimes d’Afrique du Centre et du l’Ouest, Mme Magalie Line Victoire Thadess, a fait savoir que la femme congolaise est intelligente, il lui faut seulement des formations  et exploiter pleinement.  

Wimafrica( African women in maritime est une organisation, non lucratif mis en place pour répondre, entre autres, à l’appel de l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, rappelle-t-on.  (ACI/LOE Mercia)

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